La belle victoire ramenée, jeudi dernier, d'Oum El-Bouaghi (3-0) semble avoir retapé sérieusement le moral des troupes kabyles, le coach attitré de la JSK, Azzedine Aït Djoudi réaffirme une grande sérénité dans l'entourage des canaris. Liberté : Ce beau succès enregistré face à l'US Chaouia est certainement arrivé à point pour remettre de l'ordre dans la maison ? M. Aït Djoudi : En fait, il n'y a jamais eu de désordre dans la maison sinon quelques spéculations colportées ici et là pour tenter de nuire à la JSK et au travail considérable qui a été entrepris, par tout le staff technique et qui donne déjà de bons résultats. À Oum El-Bouaghi, la JSK a joué à son aise, sans trop de pression et a réalisé une prestation de haut niveau. Cela prouve que nous sommes capables de développer un jeu de qualité et une efficacité à toute épreuve dès lors que la machine carbure à plein régime. Après vingt jours de repos forcé pendant le ramadan, nous avons manqué de rythme face à l'ASO Chlef (0-0) mais tout le groupe s'est bien ressaisi face l'US Chaouia malgré plusieurs absences, telles que celles de Zafour, Meftah… À propos de staff technique, pensez-vous que tout baigne dans l'huile ? Alors là, je peux vous assurer qu'il y a une entente parfaite entre tous les membres du staff technique qu'ils s'appellent Azzedine Aït Djoudi, Moussa Saïb ou encore Abderazak Harb qu'il ne faut pas oublier. Sur ce plan-là, il y a un respect mutuel et il n'y a jamais eu de zones d'ombre entre nous. Pourtant, il y a eu la semaine dernière des rumeurs se rapportant à votre éventuel limogeage ? Ce sont des rumeurs colportées par des gens malintentionnés, voilà tout ! Il est vrai que ce genre de rumeurs vous indisposent quelque part mais, personnellement, je suis habitué à ce genre de situations, devenues monnaie courante chez nous. L'essentiel est qu'il y a une confiance totale entre le staff technique et le président Hannachi, et tout le reste n'est que de la pure spéculation. Et à propos de l'affaire Faradji ? Le joueur Faradji a enfreint le règlement intérieur et a commis un acte d'indiscipline regrettable, comme on en voit d'ailleurs dans tous les clubs, y compris dans les grands clubs étrangers. Il sera traduit en commission discipline et sera sanctionné pour une faute qu'il a commise sur un coup de tête qu'il a déjà regretté. Cela dit, je n'en fais pas un drame et je ne suis pas rancunier, mais je ne badine pas avec la discipline. M. H.