Le bilan des activités de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (Caci) a été adopté au cours d'une assemblée générale tenue hier au siège d'Algex. La réunion d'hier n'a, cependant, pas empêché les membres de l'AG d'évoquer un certain nombre de problèmes. Présidents et directeurs de Chambre de commerce et d'industrie (Cci) des différentes wilayas ont soulevé, en effet, des contraintes d'ordre organisationnel et relatives à la gestion. C'est le cas de la présidente de la Cci de Tipasa qui déplore un manque flagrant d'informations, notamment pour les visites de délégations algériennes à l'étranger. Elle estime que la Chambre qu'elle préside n'est souvent pas tenue informée de ce qui se fait à ce propos au sein de la Caci. En réponse à cette question, Mohamed Chami reconnaît l'existence d'un problème de changement continuel de coordonnées des membres des Cci. Cela étant, ajoute-t-il, toutes les informations sont répercutées systématiquement sur le site de la Caci. À la problématique de formation signifiée par l'intervenante, le DG explique qu'il est difficile de désigner une personne quand l'organisme organisateur étranger offre uniquement une ou deux places. Des formations sont initiées, néanmoins, précise-t-il, au profit des directeurs des Cci dans le cadre de la coopération algéro-française. “Nous faisons appel, également, à des experts pour des cycles de perfectionnement sur certaines missions”, souligne M. Chami. Cet important point sera examiné ainsi afin qu'il soit inscrit dans le plan d'action de l'année 2012. Il s'agit d'arrêter un programme de formations dédiées aux élus sur les missions qui leur sont dévolues. La dirigeante de la Cci de Tipasa regrette aussi l'absence d'un organigramme type des Cci. Elle trouve anormal que certaines Cci emploient jusqu'à une dizaine de personnes tandis que d'autres sont gérées par seulement quatre éléments. “Il y a des Cci à l'aise financièrement qui se permettent de recruter des employés. D'autres, en revanche, dépourvues de moyens financiers, se contentent de quelques agents seulement”, est la réponse du DG de la Caci. Le représentant d'une autre Cci a exprimé son désappointement quant à l'inexistence de relations entre sa structure et le secteur de l'industrie au sein des wilayas. Par ailleurs, la Caci compte, dans son programme d'activité de l'exercice 2012, ranimer les instances élues et les commissions techniques et vulgariser davantage les opérateurs nationaux et étrangers sur les aspects économiques. La Chambre prévoit la tenue de journées d'information et des rencontres avec des hommes d'affaires. L'objectif de cette stratégie est de permettre à l'entreprise de se développer non seulement sur le plan local mais de l'intégrer, en outre, dans l'économie mondiale. La Caci poursuivra, par ailleurs, l'étude des dossiers afin de régler les contentieux qui opposeront les entreprises algériennes avec leurs homologues étrangères. B K.