La Fédération internationale de football (Fifa) a menacé la Gambie de “sanctions sévères” après la décision du gouvernement de dissoudre la Fédération gambienne de football (GFA), suite à l'échec (2-1) à domicile des Scorpions face à l'Algérie, le 29 février, en match aller du deuxième tour des éliminatoires pour la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2013. L'instance dirigeante du football mondial a indiqué avoir écrit à la GFA, insistant sur le fait qu'elle ne reconnaît pas et ne tolérait pas la décision du gouvernement. La Fédération gambienne de football (GFA) a été dissoute le 2 mars pour absence de résultats et remplacée par “un comité provisoire” chargé pendant un an de gérer les affaires de la GFA. Le comité provisoire de la GFA est dirigé par Ousman B. Conateh, en compagnie d'un ancien président de la GFA, Omar Sey, et un ancien vice-président, Salifu Jaiteh. La Fifa souligne que toute action prise à l'encontre du comité exécutif de la GFA constituerait une ingérence manifeste du gouvernement et, par conséquent, porterait atteinte aux statuts de la Fifa, qui pourrait conduire à des sanctions sévères. La Fifa a demandé aux membres élus de la GFA qui ont été évincés de faire un rapport sur leur situation d'ici jeudi. “À l'expiration de ce délai, cette affaire serait présentée au comité d'urgence de la Fifa pour évaluation”, a mis en garde la Fifa. Le comité d'urgence de la Fifa, présidé par Joseph Blatter, pourrait suspendre la Gambie de toute compétition s'il se confirme que le gouvernement gambien est intervenu dans le fonctionnement de la GFA. Du coup, si aucune solution n'est trouvée d'ici la mi-juin, date de la confrontation retour Algérie-Gambie, les Algériens pourraient gagner sur tapis vert.