La réactivation de l'Association des clubs professionnels (ACP) ne semble pas gêner l'actuel président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, qui était le premier président élu de l'ACP. “Si les présidents de club arrivent à avoir l'aval des autorités pour la création de cette association, grand bien leur fasse, je n'ai pas à m'ingérer dans des affaires qui ne me concernent pas directement”, nous a révélé il y a quelques jours Kerbadj. à travers cette déclaration, l'actuel patron de la LFP a posé le problème de l'agrément de l'ACP qui jusque-là n'a aucune autorisation de la part des pouvoirs publics pour défendre les intérêts des clubs. L'on se rappelle en effet qu'avant sa dissolution, après l'élection de Kerbadj à la tête de la LFP, l'ACP exerçait dans la clandestinité et fonctionnait grâce aux apports financiers de chaque formation (chaque club déboursait 10 millions par mois) comme cela avait été convenu. Maintenant que l'ACP a été réactivée, le besoin d'un agrément officiel délivré par les pouvoirs publics semble inéluctable en vue de travailler loin de tout souci. En effet, sans autorisation officielle, l'ACP ne peut activer dans de bonnes conditions. Pis encore, elle sera exposée à d'éventuelles sanctions sachant qu'en cas de conflit avec la Fédération algérienne de football ou bien une autre instance sportive, les pouvoirs publics peuvent intervenir dans ce sens. Il est clair qu'avant l'élection de Kerbadj à la tête de la LFP, l'ACP activait le plus normalement du monde en défendant les intérêts des clubs auprès de l'instance fédérale, mais après l'élection du nouveau président de la LFP, ladite association a été dissoute. Reste maintenant à savoir si les pouvoirs publics vont accepter à donner l'agrément à cette association, sachant que les clubs professionnels sont fortement représentés au sein de la LFP. Ils sont 32 membres sur les 40 que compte l'AG de la LFP. “Je ne vois pas pourquoi les pouvoirs publics vont bloquer la délivrance de l'agrément de l'ACP, dans la mesure où cette association a fonctionné durant une période avant sa dissolution”, rétorque Medouar, le président de l'ASO Chlef. Il faut rappeler que la raison principale de la réactivation de l'ACP est une façon de montrer leur désapprobation du travail effectué jusque-là par la structure gérée par Kerbadj, l'actuel président de la LFP. N. T.