La promotion du football au triple plan technique, économique et populaire passe inévitablement par la programmation des matches en nocturne. Déjà le match USMB-CRB, disputé le 1er septembre 2003 au stade Tchaker de Blida a été l'illustration parfaite de tous ces aspects, affluence record soit une augmentation substantielle des recettes et un spectacle de bonne qualité. Il en a été également de même plus le match Algérie-Niger, et aujourd'hui aussi pour le match CRB-MCA, qui a eu la faveur du plus grand nombre de spectateurs venus après une journée de jeûne, ramadan oblige, pour les uns et avant même la rupture, pour les autres. Pour le joueur, la notion de temps idéal, grâce à la fraîcheur du soir et une fois le jeûne rompu, se trouve accréditée pour jouer pleinement un match de football. Pour le spectateur, la détermination des matches en nocturne, c'est pouvoir consacrer la journée au travail, aux loisirs ou encore aux sorties familiales, pour réserver la soirée au spectacle football. L'organisation des matches dans cette partie de la journée devrait être le souci majeur des organisateurs sachant que la ressource de base du football ce sont les spectateurs. L'engouement populaire enthousiaste et la disposition de l'esprit des joueurs à jouer, contribuent à l'élévation du niveau d'ensemble mais dans des conditions de jeu idéales, les joueurs se livrent à fond et c'est ce qui est attendu par le public. La pression est grande par rapport à l'affluence et même les équipes à la matrice technique moyenne compensent ce handicap dans l'affrontement physique. Pour les équipes mieux armées, la technique se trouve être consommée dans les périodesfavorables de jeu. Les joueurs sont toujours portés vers l'offensive avec une réalisation pléthorique probable de buts, et des retournements de situations imprévisibles. Les matches évoqués ont été un peu de tout ça avec, à la clé, un total de 13 buts, soit une moyenne de plus de 4 buts par match, réalisée dans une ambiance formidable. M. H.