Deux responsables, le premier, directeur de l'Inspection générale des impôts de Birtouta, et le second, chef de département des publications à l'Office national des publications scolaires (ONPS) d'El-Achour, ont été écroués pour corruption. La première affaire a été élucidée grâce au concours d'un commerçant qui subissait des pressions, depuis 2004, de la part du directeur de l'Inspection générale des impôts de Birtouta. Celui-ci exigeait des sommes allant jusqu'à 50 millions de centimes aux commerçants pour leur effacer des dettes ou effectuer des rabais sur les opérations de paiement. Pris dans la souricière tendue par les gendarmes de Baba Hassan, l'auteur a été arrêté la main dans le sac. Selon Mohamed Tami, commandant de compagnie de la GN de Douéra, une somme de 200 000 DA a été récupérée sur cet individu sans scrupule, dont 100 000 DA dissimulés dans son véhicule personnel. Âgé de 59 ans, K. C., l'auteur de ces actions, exerçait des pressions sur G. A., la victime, qui a fini par déposer une plainte. Ce responsable acceptait, en plus de l'argent, tous genres de cadeaux, dont des téléviseurs, des micro-ordinateurs et autres pots-de-vin pour tenir en haleine ses proies. Une enquête sera incessamment diligentée pour tenter d'identifier d'autres victimes, mais surtout déterminer où ce responsable blanchissait cet argent. “Nous lançons un appel à tous les citoyens pour venir dénoncer ce genre d'actes. Nous leur assurons une pleine protection et l'anonymat en collaboration avec la justice”, dira le lieutenant-colonel Keroud, responsable de la communication de la GN. Le second scandale a éclaté à l'ONPS où un fonctionnaire, voulant postuler à un grade supérieur dans sa carrière, a eu cette proposition de la part de son responsable. Celui-ci lui avait exigé 80 000 DA, payables en deux tranches pour l'aider à obtenir sa promotion. À la suite de la plainte déposée à la brigade d'El-Achour, les enquêteurs ont réussi à mettre la main sur ce responsable exerçant dans le secteur de l'Education nationale. Présenté devant la justice, l'auteur, qui a reconnu les faits, a été placé sous mandat de dépôt, et ce, en attendant les résultats de l'instruction. FB