Les Rouge et Noir doivent se mordre les doigts pour avoir raté l'opportunité de revenir avec le gain du match de Constantine. Hier, les coéquipiers de Daham ont raté le coche, eux qui se sont procuré plusieurs occasions nettes de scorer, mais sans pour autant parvenir à les concrétiser à l'exception du penalty transformé dans les derniers instants par Meklouche. Les Rouge et Noir tenaient la victoire alors qu'il ne restait qu'une poignée de secondes avant le coup de sifflet final, mais ils vont se faire rejoindre au score dans la dernière seconde de la partie qui va s'achever sur ce score de parité. Pour un club qui ambitionne de jouer le titre, l'USMA peut nourrir des regrets car ces deux points vaudront leur pesant d'or lors du décompte final. Pour en revenir à la partie, la première période a été totalement à l'actif des visiteurs qui sans être dominateurs se sont créé les meilleures occasions de scorer, par l'intermédiaire de Boualem (23'), Bouchema (25', 33', 34') la meilleure occasion s'offrira à Boulem seul devant les bois grands ouverts, mais il n'ajuste pas son coup de tête (44'). C'est dire toute l'emprise des Usmistes sur ce half. En seconde période, les Sanafir sortent un peu de leur coquille et essayeront de porter le danger dans le camp adverse mais les plus nettes occasions seront toujours à l'actif des visiteurs et Daham rate deux belles opportunités (54' et 87'), mais auparavant les Clubistes réclameront un penalty suite au fauchage d'Ifoussa (74'). C'est d'ailleurs depuis cet instant que la tension monte d'un cran, et fort heureusement, le petit lutin nigérian a réussi à égaliser dans les arrêts de jeu d'une tête piquée consécutive à un corner, et atténuer un tant soit peu la tension, dans un stade prêt à s'embraser. Des scènes de violence à Constantine ! ll La rencontre d'hier a failli dégénérer suite au penalty accordé à l'équipe visiteuse, obtenu et transformé par Meklouche dans l'ultime minute de la partie (90'). S'en suivra une grande pagaille dans les tribunes où l'on a assisté à des scènes de violence n'eut été l'intervention énergique du service d'ordre qui a su comment maîtriser la foule en délire qui en voulait à mort au referee. Les échauffourées se sont poursuivies en dehors du terrain, entre les supporters et le services d'ordre. Il a fallu d'ailleurs plus d'une heure pour que les choses rentrent dans l'ordre. H. S.