Candidats et partis sont suspendus au verdict des directions de la réglementation au niveau des différentes wilayas (Drag) attendu pour la journée de jeudi prochain. Les candidats aux futures élections législatives se concentrent sur la décision finale que rendront publique cette fin de semaine les directions de la réglementation et de l'administration générale (Drag) au niveau des différentes wilayas du pays. Tous les regards sont actuellement braqués sur les délibérations de ces services en charge de la validation des dossiers de tous les candidats qui se sont présentés pour la députation. Selon une source informée, c'est jeudi que seront connus les résultats de l'examen des listes déposées dans chaque wilaya. Les réserves et les décisions de rejet seront communiquées directement aux têtes de liste par la direction de wilaya. Selon notre source, ces décisions seront motivées et justifiées dans la notification adressée aux partis et responsables des listes indépendantes pour lever toute équivoque et les quiproquos. Un droit de recours étant garanti par la loi, les formations politiques auront la possibilité de remplacer le nom ou les noms des candidats qui font l'objet de réserves des services compétents. Les services des Drag sont à pied d'œuvre pour examiner les dossiers de plus de 25 000 personnes qui se sont portées candidates, soit sur les listes des partis politiques ou sur les listes indépendantes, communément appelées sous d'autres cieux les sans étiquettes ou les non inscrits. Tout passe au peigne fin, affirme une source bien introduite. Les dossiers sont “épluchés” et minutieusement étudiés pour permettre un contrôle strict de l'identité du candidat. Les paraphes de parrainage rassemblées par les listes indépendantes feront également l'objet d'une vérification approfondie pour, dit-on, éviter toute forme de fraude ou trafic. Rien ne sera laissé au hasard par les services de la réglementation qui comptent sur un filtrage strict pour crédibiliser le scrutin du 10 mai prochain. Les repentis et certains éléments du parti dissous, qui se sont portés sur des listes des partis ainsi que des listes indépendantes, verront leur candidature rejetée par l'administration en vertu des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale et notamment dans son article 26. Aucune candidature d'un militant, frappé par l'interdiction d'exercice de la politique, ne sera tolérée, avancent des sources informées. Sur un autre plan, les candidats faisant l'objet actuellement de poursuites judiciaires, comme ceux convoqués par la justice dans des affaires qui passeront devant les tribunaux pour les prochains mois, seront rejetés pour ne pas bénéficier de l'immunité parlementaire qui leur garantira un sursis de cinq ans. Même les cadres, gestionnaires et responsables politiques cités dans des affaires de corruption dont les dossiers sont en cours d'instruction et qui se sont présentés à ces élections sur des listes de partis politiques ou en tant qu'indépendants verront leur candidature tomber à l'eau. S'agissant des entrepreneurs et propriétaires de sociétés et commerce, une vérification minutieuse sera opérée pour contrôler si leurs sociétés s'acquittent de toutes les obligations fiscales. Au regard des conditions strictes qui seront prises en considération dans l'examen et l'étude des dossiers de postulants, il faut s'attendre à ce que plusieurs candidatures passent à la trappe, sacrifiées sur l'autel de l'application rigoureuse de la réglementation. Les listes ne remplissant pas les conditions édictées par la loi seront éliminées. Des surprises ne sont pas à exclure, y compris parmi ceux qui sont considérés comme des grosses pointures. M A O