En effectuant des travaux de voirie à la place Roux, les services techniques de l'APC d'Oran étaient loin de penser qu'ils allaient faire, en fin de semaine, une hallucinante découverte dans le quartier de M'dina J'dida. En procédant au creusement d'un grand orifice sur la voirie, les travailleurs sont “tombés” sur une sépulture contenant des ossements humains, avons-nous appris de sources crédibles. Sans la moindre hésitation, les agents de l'APC d'Oran ont contacté les sapeurs-pompiers qui se sont rendus sur les lieux de l'étrange découverte pour confirmer l'information. Les ossements humains ont été transférés vers le service de la médecine légale de l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) 1er-Novembre. Des analyses d'ADN appuyées sur une étude anatomique pourront déterminer l'identité du squelette de la dépouille. Des sources avisées affirment que cette partie de la ville d'Oran constituait dans un passé lointain un cimetière datant de la période ottomane. Une autre source nous précisera qu'avant le colonialisme français, le quartier de M'dina J'dida était péjorativement appelé “Le Village Nègre” ou “Place Naga”. Les premiers colons français ont chassé les autochtones du centre de la ville pour s'y installer. Notre source ajoute que les habitants de cette région ont construit un cimetière au niveau de la place Roux. Les éléments de la Protection civile sont intervenus à deux reprises pour constater des découvertes semblables faites par les employés de l'entreprise du Tramway d'Oran. Six tombes composées d'ossements humains ont été retrouvées au niveau de la rue de Mostaganem. K. R.-I.