Bien que son parti, le FFS, ait décidé de participer aux élections législatives du 10 mai prochain, une des figures de proue les plus crédibles de la formation d'Aït Ahmed et pas des moindres vient d'appeler au boycott du scrutin. L'enfant terrible du Printemps berbère de 1980, Djamel Zenati, a explicité, dans une longue contribution politique parue dans El-Watan de mardi dernier, sa démarche et les raisons qui l'ont amené à adopter une telle position à l'égard du rendez-vous du 10 mai. “La construction de l'alternative démocratique est possible, pour peu que les volontés patriotiques se rassemblent. C'est la seule voie véritable de la démocratie et elle commence par la disqualification du scrutin du 10 mai prochain. Le boycott de cet abject cérémonial est une chance pour la paix et la stabilité de l'Algérie”, assure celui qui était un des piliers du FFS jusqu'à un passé récent.