“Le procès équitable en droit algérien et les conventions internationales” est l'intitulé du 6e colloque international sur le procès équitable qu'a abrité, les 10 et 11 avril, l'université Larbi Ben M'hidi d'Oum El-Bouaghi. Ont assisté à cette manifestation le recteur de l'université Kairouan (Tunisie) ainsi que des enseignants venus d'une vingtaine d'universités du pays, de France et de Tunisie. L'occasion a été propice pour la signature d'une convention entre l'université Larbi Ben M'hidi d'Oum El-Bouaghi et l'université Paris 13 (France). La problématique débattue dans ce colloque a trait à toutes les actions entreprises par l'Algérie dans le cadre des réformes du secteur de la justice, par la révision des lois, afin de rapprocher la justice du citoyen et améliorer le fonctionnement du système judiciaire pour garantir la protection des droits, libertés des citoyens et la concrétisation réelle de l'état de droit et des institutions. De ce fait, le procès équitable demeure la base fondamentale de l'état de droit et constitue la principale garantie pour faire barrière au racisme, à l'atteinte à la dignité humaine. Intimement lié au principe de l'indépendance de la justice, le procès équitable demeure un droit constitutionnel qu'il faut préserver. Il s'est agi également de la déontologie de la fonction judiciaire, du comportement individuel du juge, des voies de recours et procès équitable, de l'indépendance de la justice, de la garantie du droit à un procès équitable, de la politique pénale du législateur algérien dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, de la politique répressive du terrorisme et la poursuite équitable des terroristes, du contentieux administratif et le procès équitable. K. M