Des centaines de personnes, dont des figures du mouvement national, des moudjahidine, des politiques et du monde de l'art et de la culture, ainsi que des citoyens anonymes ont rendu un dernier hommage au premier président algérien, Ahmed Ben Bella. Pour le RND, le défunt a été “l'un des artisans de l'indépendance et a consacré sa vie pour la patrie”. Le Mouvement pour la justice et la liberté (MJL) a mis en relief le rôle joué par le défunt qui a servi l'Algérie avec courage et abnégation, alors que le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a indiqué que “l'Algérie perdait l'un de ses vaillants enfants”. L'Organisation nationale des enfants de chouhada a exprimé sa “profonde émotion”, et ce, au moment “où l'Algérie s'apprête à célébrer le cinquantenaire du recouvrement de son Indépendance”. Le Conseil supérieur de la langue arabe a mis l'accent sur “les qualités d'une personnalité qui a accompagné la lutte du peuple algérien pour sa liberté”. L'association El-Djahidhia a qualifié Ben Bella de “héros et symbole d'un peuple”. Le PNSD et le MEN ont adressé leurs condoléances au peuple algérien, alors que le Front El-Moustakbal et de Jil Jadid (JJ) ont présenté leurs condoléances à la famille révolutionnaire. Le patron de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, a adressé, au nom de tous les travailleurs algériens, ses condoléances à la famille du défunt et à la famille révolutionnaire. Monseigneur Henri Teissier, ancien archevêque d'Alger, a évoqué “des grandes décisions prises par le premier président algérien, en particulier la nationalisation de ce qui restait des terres des colons”. Le président du mouvement Ennahda, Fateh Rabeï, a également qualifié Ben Bella de “grand moudjahid qui s'est sacrifié pour l'indépendance du pays”. F B