Située à environ 10 kilomètres au sud de la ville, l'Ecole d'application d'artillerie de campagne est considérée comme l'un des plus importants établissements de formation militaire, elle assure la formation des officiers, sous-officiers actifs, contractuels et de réserve. Le commandement de la 1re Région militaire (RM) a organisé mercredi dernier, une visite guidée à l'intérieur de l'Ecole d'application d'artillerie de campagne de Boussaâda. Inscrite sous le slogan : “Découvrir et vivre le quotidien des hommes de l'école”, cette journée d'information s'est ouverte en présence du commandant de l'Ecole d'application d'artillerie de campagne, le général Bachiri El-Hachemi, du colonel Belaïd, responsable de la cellule d'information et de communication au niveau de la 1re RM et de nombreux officiers de l'ANP. Après l'accueil des représentants de la presse, le général Bachiri a présenté un exposé sur l'histoire du corps d'artillerie et de l'école. “Cette journée d'information, ouverte à la presse, s'inscrit dans le cadre de la politique de communication initiée par le commandement des forces terrestres. Cette initiative se veut un lien avec les différentes catégories de la population, pour donner une idée de cette armée prête à faire face à toute menace sur la sécurité et la stabilité du pays.” Et d'ajouter : “Après l'indépendance et plus exactement en 1964, l'Ecole nationale d'artillerie a été ouverte à Teleghma, puis transférée en 1970 vers Batna à l'Ecole nationale des armes de combat, transférée par la suite, en 1982, vers Laghouat avec la DCA, formant une école pour deux armes. Le 6 avril 1991, elle a été transférée de Laghouat à Boussaâda formant ainsi l'actuelle Ecole d'application de l'artillerie de campagne.” L'Ecole d'application d'artillerie de campagne de Boussaâda est considérée comme l'un des établissements de formation militaire le plus important au niveau national. Située à environ 10 km au sud de la ville de Boussaâda, elle assure la formation des officiers, sous-officiers actifs, contractuels et de réserve. La première halte était la découverte des ateliers qui dénotent le degré d'équipement de notre armée et surtout sa maîtrise par ses officiers et soldats algériens. En théorie, les élèves officiers et sous-officiers reçoivent une formation de qualité dans les langues et surtout les nouvelles technologies de l'information et de la communication. “L'enseignement a été adapté à toutes les nouveautés introduites dans le domaine de l'artillerie”, a indiqué le commandant du centre. Par ailleurs, en axant sur l'adaptation du programme à l'outil informatique afin d'améliorer l'enseignement et l'encadrement, les organisateurs ont tenu à préciser que des simulateurs A/C et de tirs aux armes sont mis à la disposition des élèves. Des équipements qui permettront une meilleure maîtrise et un perfectionnement de la conduite tout en assurant la maintenance et l'entretien des moyens utilisés. Les invités de l'école ont par la suite l'atelier des équipements utilisés dans l'artillerie à visiter, ainsi que le matériel de topographie. “L'artillerie a besoin de la connaissance des différents terrains et même de la météo”, dira le général. “Bien sûr, les équipements modernes comme le GPS existent mais ils ne sont pas infaillibles. On doit avoir avec nous les anciens appareils de mesure”, ajoute le général Bachiri. Les représentants de la presse ont été conviés à assister aux exercices et à des manœuvres sur le terrain avec ces soldats en formation. Relevant l'importance de ces exercices, le général Bachir nous dira que “l'artillerie permet même de faire basculer une bataille”. Cette visite nous a permis de découvrir les moyens de l'artillerie qui assurent la sécurité du pays et des frontières. C B