Présenté au tribunal jeudi, un gang composé de 17 individus est tombé dans les mailles de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Béjaïa en un temps record, soit entre le 14 et le 18 avril, après l'entame d'une enquête aussi minutieuse que diligente, à la suite de l'attaque à main armée d'une bijouterie, dimanche 12 avril à Laâzib Oumaâmar (près de l'aéroport Abane-Ramdane). Pour rappel, le propriétaire de ce commerce est hors de danger, en dépit d'une balle reçue en plein thorax, tirée par l'un des assaillants, énervé et paniqué après avoir été “dérangé dans son travail” aussi bien par l'arrivée “intempestive” en un intervalle de temps assez court de deux personnes sur les lieux, dont l'une n'était autre que le fils de la victime (le propriétaire de la bijouterie). Ils étaient trois à s'être introduits, à 14h, dans la bijouterie, armés (armes à feu : un 7,65, un 9 mm et un 16 mm), tandis que trois de leurs acolytes faisaient le guet à l'extérieur. Repris de justice pour la plupart d'entre eux et âgés entre 22 et 24 ans (hormis l'un d'entre eux qui, lui, frise la quarantaine). Les 17 éléments du gang écumaient la vallée de la Soummam en semant la terreur au sein de la population, les commerçants en particulier. Ils sont originaires d'Ouzellaguen, Béjaïa, Bouira et Mechedellah. Par ailleurs, il a été découvert que ce gang projetait d'amasser le maximum d'argent après avoir planifié une série de hold-up contre des bijouteries, notamment à Béjaïa. D'ailleurs, c'est ce qui a permis l'identification des mis en cause – quatre actions similaires avaient été perpétrées auparavant et selon le même mode opératoire, avec les mêmes armes à Bouira, Akbou, Ouzellaguen et Béjaïa – fait également savoir la cellule de communication de la sûreté de la wilaya de Béjaïa. à noter que les chefs d'inculpation retenus contre le gang sont : association de malfaiteurs, vol qualifié, détention prohibée et utilisation d'arme à feu, tentative d'homicide volontaire avec préméditation, menace de mort proférée contre d'honnêtes citoyens appuyées par des armes à feu, complicité, recel d'objets volés et non-dénonciation de crimes et, enfin, fabrication artisanale et modification d'armes à feu destinées à la commercialisation. Ce dernier chef d'inculpation continue de faire l'objet d'une enquête plus approfondie. m.b