Une réunion de travail s'est tenue, hier matin, entre les cadres du ministère de l'Amé-nagement du territoire et des responsables de l'Agence de coopération et de financement japonaise (JICA), en présence de l'ambassadeur du Japon à Alger et du ministre Cherif Rahmani. Cette rencontre a porté sur les modalités à mettre en œuvre pour le lancement du programme de coopération entre les deux pays dans le domaine de l'environnement. À cet effet, l'agence JICA, qui est en mission à Alger depuis février dernier, a remis un rapport de situation au ministère de l'Environnement. Lequel rapport a cerné et identifié les domaines prioritaires et les projets spécifiques à concrétiser avec Alger et qui sont au nombre de quatre. Ainsi donc, il a été retenu, en matière de traitement des déchets urbains, la ville de Staouéli, pour la construction d'un centre d'enfouissement technique. Le deuxième projet concerne l'assainissement et le traitement des eaux usées de l'oued El-Harrach. Quant à la dépollution industrielle, les Japonais ont jeté leur dévolu sur une usine de production située à Baba-Ali. Le dernier chapitre de l'accord est lié au lancement de formation pour 60 ingénieurs algériens au Japon et ce, pendant cinq ans. L'enveloppe financière consacrée au volet de la formation s'élève, selon l'ambassadeur du Japon, à 80 millions de yens. Le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement a rappelé, dans son intervention, que l'agence JICA, après une éclipse de quelques années, marque son retour en Algérie par des projets de coopération dans le domaine de l'environnement. À noter, enfin, que la première promotion de formation au japon partira le 15 mars prochain à Tokyo. R. H.