Le président du Parti de la Liberté et de la justice, Mohamed-Saïd Belaïd, lors d'un meeting populaire tenu à Oum El-Bouaghi samedi, a expliqué que le problème de l'Algérie est un problème de morale. Pour l'ex-diplomate, les valeurs aussi ont été perdues et les relations entre individus sont devenue matérialistes et de pur intérêt. Il fait le lien avec le responsable qui selon lui n'est plus l'“exemple” et appellera à un retour à ces valeurs et à la morale. Cette dernière devait-il dire ne s'achète pas. L'ex-candidat à la présidentielle de 2009 parlera de “crise de confiance” soulignant que le futur député élu au suffrage universel, lèvera la tête parce que le ministre est désigné alors que lui est élu. “Si nous arrivons à obtenir un Parlement élu, il sera capable d'exiger des comptes au gouvernement” et d'ajouter que “l'Algérie soit aux Algériens et la fortune de l'Algérie à tous les Algériens”. Mohamed Saïd plaidera en faveur d'une vraie démocratie qui permette à tout Algérien de participer et de s'exprimer. Il ne manquera pas de préciser qu'“il n'y'a pas de démocratie sans une opposition sérieuse”. Il appellera enfin à voter le 10 mai. “Si aucun candidat ne me plaît, je vais et je vote blanc, c'est un message politique à l'adresse du pouvoir et qui signifie : je suis un citoyen algérien, l'avenir du pays m'intéresse”, a-t-il conclu. B. N