La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a condamné, hier, ce qu'elle qualifie d'“escalade des pressions politico-judiciaires” contre la presse indépendante en Algérie et réclame que les charges criminelles infligées à ces journalistes soient retirées. “Il est complètement inacceptable que des journalistes soient envoyés en prison pour avoir fait leur métier”, a déclaré Aidan White, secrétaire général de la Fédération regroupant les organisations journalistiques de plus de 100 pays. La FIJ accuse Alger de vouloir “museler la presse indépendante”. “Outre la suspension de certains titres, des journalistes parmi les plus reconnus et des éditeurs ont été arrêtés sous la pression politique engagée dans la perspective des élections nationales prévues pour l'année prochaine”, ajoute la FIJ dans son communiqué, réclamant “une réaction urgente à l'échelle internationale”.