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Investissements en Algérie
L'offensive des Britanniques
Publié dans Liberté le 08 - 05 - 2012

“Il faut que le Royaume-uni exporte plus. Nous avons identifié l'Algérie comme un marché où nous pouvons exporter plus”, admet Martyn Keith Roper, l'ambassadeur britannique à Alger.
Ils n'ont pas l'ambition de détrôner la France dont l'Algérie est considérée comme sa zone naturelle d'influence, ni bousculer les Américains, mais juste avoir une place sous le soleil d'Algérie pour leurs entreprises : les Britanniques se montrent de plus en plus offensifs en direction du marché algérien où ils perçoivent des opportunités d'investissement à un moment où l'économie anglaise, comme la plupart des économies européennes, est confrontée à une situation budgétaire difficile. “Il y a des opportunités ici en Algérie. Le rôle du gouvernement britannique est d'encourager les investisseurs anglais à venir en Algérie. C'est important pour notre économie confrontée à une situation difficile.
Il faut que le Royaume-Uni exporte plus. Nous avons identifié l'Algérie comme un marché où nous pouvons exporter plus”, admet Martyn Keith Roper, l'ambassadeur britannique à Alger. Très actif depuis sa venue en Algérie, le diplomate multiplie les sorties à travers plusieurs wilayas du pays. Un pays qu'il admire et avec lequel il souhaite renforcer les passerelles sur le triple plan politique, économique et culturel. Il y a quelques jours, il était à Oran.
Dans sa hotte : des idées, des propositions de coopération et des engagements pour un partenariat durable. “Nous avons fait beaucoup de progrès, il faut faire beaucoup plus”, soutient-il devant des opérateurs de l'Oranie, réunis dans la belle salle du siège de la Chambre de commerce d'Oran. Accompagné de la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, Mme Lady Olga Maitland et de Marcus Grazette, attaché commercial, le diplomate écoute les préoccupations des opérateurs économiques, une bonne dizaine, conviés par le responsable de la Chambre de commerce d'Oran. “On cherche des partenariats”, dit un des opérateurs.
À cette requête, Lady Olga qui rappelle au passage avoir “lancé le conseil d'affaires avec le soutien des algériens pour établir les échanges”, met sur la table une série de propositions ; la première : l'établissement d'un hôpital de classe mondiale en Algérie ; la deuxième est liée à la distribution des produits laitiers pour remédier à l'importation de la poudre de lait, un projet pour lequel elle a proposé une liste de trois compagnies ; la troisième proposition a trait à la construction et à l'architecture, à laquelle également elle a proposé trois compagnies ; enfin elle s'est montrée disposée à appuyer la formation des enseignants en anglais en collaboration avec le British Council. “Ma mission est d'identifier vos besoins pour y répondre. Je pourrais organiser des rencontres avec les différents opérateurs pour bénéficier de l'expertise anglaise.
On peut également travailler sur le développement du sport, des loisirs et l'environnement”, a suggéré à ses hôtes Mme Lady Olga. Pour Martyn Keith Roper, son rôle à lui est d'aider les entreprises britanniques à exporter plus et à encourager les investisseurs anglais. “Bien entendu, les hommes d'affaires cherchent toujours des endroits les plus attractifs possibles. Il y a beaucoup d'opportunités d'investissement en Algérie. Je pense que nos hommes d'affaires doivent s'adapter à la situation en Algérie. Le rôle du gouvernement britannique est d'encourager les investisseurs car c'est important pour notre économie”, explique-t-il à des journalistes qui l'accompagnaient lors de son séjour oranais.
Une autre perception de l'Algérie
Le diplomate est d'autant emballé à l'idée d'encourager les hommes d'affaires de son pays qu'il a perçus, d'une part “une volonté chez ses interlocuteurs algériens” et d'autre part, la levée de certains obstacles, comme le volet sécuritaire et la langue. “Ce que j'ai vu, il y a une volonté pour coopérer avec le Royaume-Uni dans plusieurs domaines. Les entreprises britanniques ont un savoir-faire. Il va y avoir un transfert technologique.
Ce qui est important de faire aujourd'hui, c'est de trouver des liens directs entre opérateurs algériens et britanniques. On a identifié quelques projets. Le wali qui a une vision stratégique pour la wilaya d'Oran nous a exposé pas mal d'idées et désormais nous avons une idée sur ce que nous pouvons faire”, dit-il avant, d'ajouter, rassurant : “Par le passé, nous étions confrontés à deux problèmes : le sécuritaire et la langue. De nos jours, ce ne sont plus des obstacles. La situation sécuritaire dans le Nord est réglée et il n'y a pas de problèmes pour visiter les villes du pays, alors que pour la question de la langue, il y a même de la qualité.” Même la question de la bureaucratie qui souvent finit par avoir raison des plus téméraires et des plus ambitieux ou encore la question du visa ne constituent plus des handicaps, selon lui. “Beaucoup de pays ont des problèmes similaires. Les hommes d'affaires doivent s'adapter à la situation”, assure-t-il. En tout cas, les Britanniques ont identifié plusieurs créneaux ou visiblement ils sont intéressés d'investir.
Outre les hydrocarbures où ils sont déjà présents, il y a aussi les infrastructures, la construction, la santé, la langue, la formation professionnelle et l'éducation.
D'ailleurs, au cours de son séjour à Oran, Martyn Keith Roper a rencontré les étudiants à l'université de Es-Sénia et inauguré une école de langue anglaise appartenant à Rahmouni Laâziz, une réalisation rendue possible grâce au concours de British Council. “On a eu une image positive et impressionnante d'Oran. Il y a toujours un décalage entre la perception et la réalité. Il appartient à nous et à l'ambassade d'Algérie à Londres de changer la perception qu'ont certains de l'Algérie. À chaque visite au Royaume-Uni, j'organise des rencontres avec des opérateurs pour les inciter à venir investir en Algérie”, avoue Martyn Keith Roper. Signe de sa volonté à consolider les échanges, il n'hésite pas à lancer l'appel aux Algériens pour se rendre à Londres pour les Jeux olympiques.
Des jeux où le spectacle et la sécurité seront garantis. “Nous avons une grande expérience dans la lutte contre le terrorisme. Toutes les mesures de sécurité ont été prises pour assurer la sécurité des jeux ou il y aura un spectacle formidable”, promet le diplomate.
K K


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