Les membres du comité exécutif du Comité olympique algérien au nombre de dix, à leur tête, Hassen Chikh, secrétaire général du COA, ont animé hier une conférence de presse à la salle de conférence de l'OCO, afin de dénoncer la gestion du docteur Rachid Hanifi. Les membres exécutifs du COA ont tenu, à travers ce point de presse, à éclaircir quelques ambiguïtés et informer l'opinion publique concernant la crise qui envenime le COA et leurs relations conflictuelles avec le Dr Hanifi. Ces membres exécutifs remettent en cause la gestion du président du COA et tiennent à “dénoncer la campagne de dénigrement dont ils ont fait objet”. “Ce conflit n'est pas personnel, d'ailleurs, on est toujours de bons amis avec le président du COA, néanmoins, on dénonce sa gestion, c'est tout, et ses transgressions des statuts du comité olympiques”, a déclaré le secrétaire général du COA, M. Hassen Chikh et d'ajouter : “Figurez-vous que M. Hanifi prend des décisions unilatérales sans se concerter avec les membres exécutifs, conformément à l'article 18, des statuts du comité olympique. En fait, il a créé ce qu'on appel un cabinet du président constitué de cinq personnes, de surcroît toutes retraitées, qui touchent des salaires entre 50 000 et 60 000 da. Je pose la question : de quel droit fait-il ça, alors que normalement c'est à nous de faire des délibérations. Le bureau exécutif n'est pas créé pour régler des affaires d'accessoires, à ce que je sache”, a-t-il ajouté. M. Chikh estime que le bureau exécutif n'avait pas d'autres alternatives que cette option de dénoncer le comportement du Dr Hanifi, et ce, à quelques mois du début des Jeux olympiques de Londres. “La première fois que nous avons approché M. Hanifi, pour une réunion d'urgence, c'étais au mois de mai 2011. Nous avons même convoqué une assemblé extraordinaire, afin de mettre un terme à cette mascarade. Or, je ne sais pour quelle raison, les travaux de l'AG se sont déroulés sans pour autant qu'ils ne se terminent. En plus, M. Hanifi n'a jamais accepté de se réunir avec nous, donc, ce n'est que partie remise. On n'est pas des perturbateurs comme le pensent certains”, a-t-il conclu. S M.