PROTESTATION DES ETUDIANTS : Le rectorat et un resto de l'université saccagés Le mouvement de grève, enclenché par les travailleurs de la direction des œuvres universitaires de Sétif depuis lundi, a privé les étudiants de plusieurs cités U de la restauration. À El-Bez, des résidents de la cité Mohamed-Lamine-Debaghine ont, dans la nuit de lundi à mardi, cassé les vitres de la façade du rectorat de l'université Ferhat- Abbès, et un restaurant a été complètement saccagé. Après, ils sont sortis dans la rue pour exprimer leur colère en bloquant pendant deux heures le tronçon de la RN5 jouxtant l'Ufas et reliant Sétif à Aïn Arnat, en prenant en otages les usagers de ce tronçon. Issus de plusieurs facultés, les protestataires réclament l'ouverture du restaurant universitaire dans les plus brefs délais. Notons que depuis la fermeture des restaurants, plusieurs étudiants ont quitté le campus. D'autres, en période de contrôles, sont restés, mais ils vivent une situation difficile. M. O. Bordj Bou-ArrEridj : Un mort et un blessé sur l'autoroute Est-Ouest Aux alentours de 13h30, un accident de la circulation s'est produit entre deux camions sur l'autoroute Est-Ouest au lieu dit Zenouna, à 15 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Le chauffeur d'un camion de marque Kia, N. G., 33 ans, est décédé sur le coup des suites de l'accident et le passager du camion, blessé, a été transporté aux urgences d'une clinique privée à El Achir. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances et les causes exactes de l'accident. C. B. Constantine : Portes ouvertes sur la Gendarmerie nationale Des “portes ouvertes” sont organisées par le cinquième commandement de la Gendarmerie nationale à partir d'aujourd'hui 17 mai jusqu'au 19 mai au centre culturel Malek- Haddad à Constantine sur le thème “Cinquante années de présence au service de la société civile”. L'ouverture se fera en présence des autorités civiles et militaires. Le capitaine Hamouche a annoncé que les visiteurs auront l'occasion de découvrir des stands où il y aura des prospectus de recrutement, brigade hype avec moyen logistique et humain sur le terrain, santé militaire, sécurité routière, service matériel, informatique et formation aérienne. Houda Chied Khenchela : L'explosion d'une mine sème la panique l Une mine datant de l'époque coloniale a explosé, dans la matinée de mardi dernier, dans la localité de Douar El-Zaouia, commune de Chechar, 50 km au sud de Khenchela. Immédiatement après l'explosion, une rumeur s'est propagée comme une trainée de poudre dans toute la région faisant état d'un attentat terroriste, ce qui créa un climat de peur et de panique générale au sein de la population locale. Aucune victime ni dégâts matériels ne sont à déplorer. Cet espace a été fermé aux passants pendant quelques heures par des éléments de la Gendarmerie nationale qui se sont déplacés sur le lieu de l'explosion. Un trafiquant de drogue arrêté l Un trafiquant de drogue, âgé de 30 ans, originaire de la région d'Aïn Touila, 25 km à l'est de Khenchela, a été arrêté par les éléments de la police judiciaire qui lui avaient tendu une souricière après avoir obtenu des informations sur le transport d'une quantité de kif. Le mis en cause a été arrêté en possession de 200 grammes de kif traité. Il a été placé en détention provisoire pour possession et commercialisation de stupéfiants. M. Z. Aïn Beïda : Grève des enseignants et agents de l'Ecole paramédicale “Ou est l'état? Nous demandons le départ du premier responsable”, tels sont les propos écrits sur les banderoles exhibées par les enseignants et les travailleurs de l'école paramédicale de la wilaya d'Oum El-Bouaghi dont le siège est à Aïn Beïda. En effet, le mouvement de grève opposant depuis plusieurs mois les enseignants et les travailleurs de l'école paramédicale à la tutelle, qui en est à sa troisième semaine, risque d'avoir un impact plus que négatif, avec peut-être une année blanche de la formation des stagiaires. Les travailleurs et les enseignants persistent dans leurs revendications et demandent le départ du premier responsable de l'école tout en s'interrogeant sur l'absence d'écho de la tutelle, alors que la situation va vers le pourrissement. Les stagiaires quant à eux ne savent à quel saint se vouer devant cette situation, qui les prive des cours, eux qui avaient déjà subi auparavant les conséquences de la grève des écoles paramédicales. Enfin les victimes de ce débrayage ne sont autres que les étudiants, et ce à quelques semaines de la fin de l'année sur laquelle plane le risque qu'elle soit blanche ! K. Messaad