Passés les moments euphoriques après son accession en Ligue 2 professionnelle, le Chabab de Témouchent est revenu sur terre où l'amère réalité plane toujours du côté de Sidi-SaId. Après la démission de plusieurs membres du conseil d'administration dont le P-DG de la SSPA, Baki Larbi, et son intérimaire Drif Nordine qui, à son tour, vient de claquer la porte en raison du manque d'intérêt affiché par les autorités locales qui n'ont même pas daigné adresser une lettre de félicitations, et ce, hormis celle adressée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, ce fut au tour de neuf joueurs de monter au créneau. En effet, selon certaines indiscrétions, las d'attendre la régularisation de leurs salaires cumulés depuis plusieurs mois par l'administration, ces derniers comptent saisir la commission des litiges auprès de la FAF. Ce qui pourrait compliquer la situation du nouveau pensionnaire de la Ligue 2 dans la mesure où le CRT pourrait être privé de recrutement durant la période consacrée aux transferts, laquelle débutera le 3 juin prochain, et ce, comme le stipule la réglementation en vigueur. C'est donc une accession au goût âcre dans la mesure où au rythme où vont les choses l'avenir du Chabab demeure incertain. Les responsables de l'administration qui jusque-là ont réussi leur pari une saison seulement après la relégation du club ont beau crier à qui veut l'entendre. En vain. Aussi, la crainte est d'autant plus grande dans la mesure où il faudra dès à présent songer à éviter une saignée des joueurs qui voudront fuir cette situation au profit d'autres clubs plus stables où ils sont déjà convoités. Pour une première solution l'ouverture du capital a été mise en branle avec ces quelque 1 650 actions pour une valeur unitaire de 1 000 DA fixée par les statuts du club. Les jours à venir seront déterminants à plus d'un titre pour le CRT. Si la société ne trouve pas preneur dans les plus brefs délais, il sera donc fort possible que le statut du club pourrait être modifié et le CRT pourrait être reversé dans l'amateurisme. Des efforts sont donc consentis pour justement éviter un tel scénario. M. L