Sidi Bel-Abbès : Une chute mortelle du 5e étage Une sexagénaire est morte, ce lundi, à Sidi Bel-Abbès, suite à une chute du cinquième étage d'un immeuble de la cité 182-Logements du quartier Le Rocher. Le corps de la victime a été transféré par la Protection civile à la morgue du CHU Abdelkader-Hassani et une enquête a été ouverte par les services de sécurité pour déterminer les circonstances et les causes exactes de cette chute mortelle. A. BOUSMAHA Mascara : Etat dégradé des cimetières La situation des cimetières des communes de la wilaya de Mascara est dégradée à plus d'un titre. En effet, un spectacle des plus affligeants s'offre aux visiteurs et proches des morts caractérisé par des touffes d'herbe asséchées sur et autour des tombes particulièrement en cette période estivale. Pourtant, l'entretien des lieux relève des communes mais ces recommandations ne semblent trouver aucun écho auprès des élus locaux qui ne réagissent que sur les ordres de la tutelle. Les herbes et les épines cachent les tombes, empêchent les visiteurs de circuler, couvrent et favorisent les déplacements des reptiles et, dans ce contexte, plusieurs incidents tels que des morsures dont ont été victimes les visiteurs ont été recensés. Pourtant des ouvriers sont recrutés par les communes dans le cadre de l'emploi de jeunes ou autres programmes et la désignation des équipes chargées pour de telles taches serait salutaire. Dans ce contexte, force est de constater que certaines communes ont déjà pris des initiatives en assurant la réalisation des clôtures des cimetières mais elles ne sont pas toutes logées à la même enseigne car certains cimetières sont livrés à eux-mêmes. Rencontré au cimetière Sidi Ali-Cherif de Baba-Ali de Mascara, S. A., la cinquantaine, n'a pas manqué d'exprimer sa colère à l'égard des élus locaux : “Je mesure plus de 1,70m et je ne parviens pas à circuler à l'intérieur du cimetière. Que dire des enfants et des femmes qui restent exposés aux risques des morsures de serpents qui se mettent en évidence dans de telles conditions. Même les tombes sont cachées par ces herbes asséchées ce qui rend difficile voire impossible leur identification. Pourtant l'entretien de ces lieux est du ressort de la mairie mais il semble que nos élus soient indifférents à ce genre de situations et c'est pour cela que la tutelle est interpellée afin que cette situation affligeante qui concerne et les morts et les vivants, soit assainie”. Abdelkader Benmechta MAGHNIA : 8 plages autorisées à la baignade À l'extrême ouest du pays, 8 plages ont été autorisées à la baignade. Il s'agit des plages de Marsat Ben M'hidi, Honaïne, Moskarda 1 et 2, Sidi Ouchaa, Beider et Ouled Ben Saïd. La palme revient chaque saison aux plages de Marsat Ben M'hidi avec les 2 Moskarda lesquelles, à elles seules, ont accueilli l'été dernier 4,6 millions d'estivants. Marsat Ben M'hidi, qui est la sœur jumelle de la plage de Saïdia au Maroc et que seul l'oued Kiss sépare, est considérée par les observateurs comme la meilleure plage de par son caractère sauvage et vers laquelle la ruée est très importante durant l'été. Les estivants arrivent même de l'intérieur du pays et ont acquis des logements secondaires. Seule l'indisponibilité du carburant reste le problème qui importune les estivants, car il est apprécié par les contrebandiers qui le “sifflent”, une fois la station livrée. AMMAMI Mohammed