Le coup d'envoi des épreuves du BEM pour l'année 2011-2012, qui dureront trois jours, a été donné hier, à Blida, par Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale. Plus de 770 000 candidats se sont présentés cette année au BEM dont 57% de filles, encadrés par 120 000 surveillants et autres employés alors que l'enveloppe réservée à cet examen est de 160 milliards de centimes. Selon le ministre, toutes les épreuves sont à la portée de tous ceux qui ont eu une scolarisation normale, tout en invitant les enseignants chargés de la surveillance de faire leur travail dans les normes. Après le coup d'envoi du BEM, le ministre s'est dirigé vers le centre de correction des épreuves de fin de cycle primaire (ex-6e) où 327 correcteurs ont planché durant plusieurs jours pour donner des notes justes aux candidats, cette année avec une nouveauté, c'est que les copies corrigées sont celles de la wilaya d'Alger alors que celles de Blida ont été corrigées dans une autre wilaya, celle d'Aïn Defla selon certaines indiscrétions. Au lycée Ibn Teftifa, ce sont les copies des épreuves du baccalauréat de 9 wilayas (Adrar, Tamanrasset, Tizi Ouzou, Illizi, Boumerdès, Tindouf, Alger-Est, Alger-Centre et Alger-Sud) qui sont regroupées aux fins de traitement et classées selon des codes stricts qui ne permettent à aucun correcteur ou autre de reconnaître le candidat ayant présenté telle ou telle copie. “Plus de 130 000 correcteurs sont engagés pour veiller à ce que tout soit bien fait”, explique le ministre qui dira qu'à partir de l'année prochaine même les surveillants du bac changeront de wilaya, il reste juste des problèmes de logistique à régler. Cette mesure interviendra aussi pour les autres examens (BEM et fin de cycle primaire) au cours des prochaines années. K. F