Cela fait 20 ans que la presse écrite indépendante a investi le paysage médiatique en Algérie, et ce secteur emploie actuellement plus de 2 000 journalistes. Mais cette pluralité ne signifie pas pour autant liberté et modernité car les conditions de travail d'un grand nombre de journalistes ne sont pas toujours réunies. Partant d'un tel constat, quatre jeunes filles, en l'occurrence, Melissa Aliouat, Narimane Chaou, Yasmina Khaines et Tinhinan Mammeri, étudiantes au département d'architecture à l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, encadrées par Mme Atek, enseignante au département d'architecture de Tizi Ouzou, ainsi que par Mlle Goumeziane et Mlle Krazem ont consacré leur sujet de mémoire de fin d'études universitaires à un projet intitulé “Centre des médias au quartier du 1er-Mai" baptisé du nom du regretté Tahar Djaout. Ce projet remarquable a été exposé jeudi dernier, au département d'architecture de Tizi Ouzou, à la faveur d'un travail exceptionnel fait de documents écrits et filmés qui résument les étapes de la conception de ce véritable joyau, qui, selon ces futures architectes, représentera Alger en tant que métropole du XXIe siècle, et surtout dans le but d'affirmer son rang dans les grandes cités médiatiques internationales. Il est à noter que ce travail qui a subjugué le jury et l'assistance, a décroché une mention très bien. En fait, ce projet de centre des médias se fragmente en cinq entités majeures, à savoir, le bloc hébergement, les organes de production composés de deux sièges télé et radio se moulant harmonieusement dans l'espace culturel représenté par un globe, ainsi que les locaux d'échange et de formation qui s'articulent bien avec l'entité consommation et loisirs. S B