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50 ans d'indépendance, bilan et perspectives
Enjeux démocratiques et nécessité des réformes
Publié dans Liberté le 27 - 06 - 2012

Dans un contexte international mouvementé et porteur de lourdes menaces sur la paix et la stabilité internationale et régionale, l'Algérie s'apprête à célébrer le cinquantième anniversaire de son Indépendance.
L'ère post-indépendance a été marquée globalement par trois grandes phases. La période 1962 à 1980 a été consacrée à l'édification de l'Etat et de ses institutions, à la mise en place d'une base de développement économique à travers notamment une politique volontariste d'industrialisation et de collectivisation des terres agricoles et enfin le lancement d'un vaste programme d'éducation, d'enseignement et de protection sociale à travers la médecine gratuite. Cette vision du développement intégré (révolution industrielle, agraire et culturelle) – même si, implicitement, elle reposait sur un consensus national – a été menée à la hussarde par un Etat aux “caractéristiques jacobines", seul aux commandes du pouvoir. Elle s'est accomplie cependant au détriment des libertés individuelles et collectives, par le verrouillage du champ politique et médiatique... La période 1980-2000, peut être considérée comme celle de l'ouverture démocratique et du fonctionnement pluraliste des institutions, sous la double pression interne et externe.
Au plan interne, la gestion économique débridée, irrationnelle, au contenu purement mercantile et spéculatif – entre 1980 et 1990 – avec une destruction insensée de la base économique, à travers la fameuse restructuration des entreprises, conjuguée à la chute brutale des revenus des hydrocarbures et à la pression autoritariste du pouvoir de l'époque sur la société, ont abouti à l'explosion d'octobre 88 et à l'adoption de la Constitution de 89, ouvrant ainsi la voie au pluralisme, à l'alternance au pouvoir et à l'émergence des réformes économiques.
Au plan externe, la chute du mur de Berlin a annoncé la fin du bloc socialiste et l'affirmation du libéralisme comme mode de gestion privilégié des sociétés humaines.
Dans ce double contexte, porteur de bouleversements planétaires majeurs, l'Algérie, au bord de l'asphyxie financière, allait connaÎtre l'une des périodes les plus dramatiques de son histoire contemporaine – terrorisme, ajustement structurel douloureux, isolement diplomatique... – les années 2000-2010 sont marquées par l'avènement du pouvoir actuel. Le rétablissement de la situation sécuritaire grâce à la lutte des forces de sécurité et à la mobilisation des citoyens, le retour de l'Algérie sur la scène internationale, la reconstitution des réserves de change et le désendettement anticipé grâce à l'embellie pétrolière, le lancement de grands projets de réalisation des infrastructures de base, la mise en œuvre de programmes ambitieux de logements, tels sont, notamment, les chantiers réalisés dans le cadre des programmes quinquennaux qui ont nécessité plus de 200 milliards de dollars. À côté de ces aspects indéniablement positifs, il reste que de grands questionnements s'imposent autour du mode de gouvernance, de la gestion de la sphère microéconomique, du manque de lisibilité ainsi que des hésitations dans la politique macroéconomique d'ensemble, et enfin, des lenteurs mises dans l'application des réformes.


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