GUELMA : Journée de sensibilisation contre le travail de l'enfant L'école de formation paramédicale de Guelma a abrité, dernièrement, une journée d'étude et de sensibilisation contre le travail de l'enfant, organisée conjointement par l'hôpital Ibn-Zohr et l'inspection de wilaya du travail et à laquelle ont prit part certains partenaires concernés, notamment ceux de la Cnas, de la direction du commerce et de la DSP. Le médecin-chef du service du travail, Abdelhakim Benhaloufi, a présenté, par le biais de moyens audiovisuels, une intéressante communication intitulée “L'impact du travail sur la santé de l'enfant" où il a mis en exergue les dangers encourus, à savoir intoxication due aux produits chimiques, silicose, sida, maladies de la peau, épuisement physique, etc. L'intervenant rappelle que l'Algérie a ratifié trois conventions internationales dans le cadre de la protection de l'enfant prônée par l'ONU et également la Charte de l'enfant africain. Le Bureau international du travail avait recensé, dans son dernier rapport, 246 millions d'enfants de 5 à 17 ans qui s'adonnent au travail, particulièrement en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique, ce qui influe négativement sur leur santé physique et mentale. Il déplore les mauvais traitements infligés par les employeurs à ces innocentes victimes de la pauvreté, des fléaux sociaux, des divorces, et qui versent dans la violence et la prostitution. Les conséquences sont désastreuses sur la santé et l'avenir de ces infortunés enfants qui sont exploités par des adultes avides de gain facile ! La deuxième communication, “Aspect juridique sur le travail de l'enfant", formulée par un cadre de l'inspection du travail, a mis en évidence la batterie de mesures prises par les pouvoirs publics pour sauvegarder cette frange juvénile qui entre précocement dans le monde du travail. L' orateur rappelle que la législation du travail autorise, en vertu de la loi 98/11, les jeunes à entrer dans la vie active dès l'âge de 16 ans, sur autorisation parentale, à condition que ce travail ne soit pas nuisible à leur santé physique et mentale. À la faveur de ces exposés, un riche débat a été animé par le DSP et la responsable de l' inspection du travail. Toutefois, il a été déploré l'absence de nombreux partenaires, qui sont pourtant impliqués par ce sujet crucial qui concerne toute la société. Hamid Baali EL-TARF : Le pré-emploi décrié par les jeunes Les jeunes de la wilaya d'El-Tarf ont, à plusieurs reprises, dénoncé l'emploi temporaire vu que ce dernier ne leur assure pas réellement un avenir. En effet, bien que la wilaya ait de nombreuses opportunités pour pouvoir recaser ces jeunes, les gestionnaires locaux n'ont pas pu jusqu'à ce jour mettre un terme à une situation de chômage endémique. Peu d'initiatives sont entreprises. Le taux le chômage a atteint dans les zones rurales 70%, alors que du côté des officiels, il n'est que de 12%. Pourtant, la wilaya d'El-Tarf a des potentialités extraordinaires puisque 80% de sa population a moins de 25 ans, cependant marginalisée. 8 000 d'entre eux, au moins, figurent sur la liste des demandeurs d'emploi. Pour le présent, ces étudiants et sortants de grandes écoles se contentent du pré-emploi souvent décrié. Rencontrés dans un des cafés de la ville balnéaire d'El-Kala, des jeunes nous apprennent qu'ils ont frappé à toutes les portes pour décrocher un poste de travail permanent. En vain. À chaque fois c'est le même son de cloche : “C'est trop tard, revenez demain", nous dira l'un d'eux. À El-Tarf, le chômage a atteint la cote d'alerte depuis plusieurs années. Cette jeune wilaya qui disposait de quelques unités étatiques assurant des postes d'emploi ont été fermées depuis maintenant une quinzaine d'années. Les jeunes se limitent à des petits boulots, alors que d'autres tentent l'aventure vers un destin inconnu, croyant qu'au-delà de la Méditerranée, c'est l'Eldorado. TAHAR B. BENI FOUDA(SETIF) : Lancement de la campagne moissons-battages La campagne des moissons-battages affiche pour la wilaya de Sétif des prévisions de production de plus de 3,11 millions de quintaux de céréales soit 7,3% de la production nationale. La wilaya est en tête du peloton avec une collecte qui dépasse toutes les prévisions au niveau national. Le ministre de l'Agriculture, M. Rachid Benaïssa, a, en effet, donné dimanche le coup d'envoi de la campagne moissons-battages, à partir de la ferme-pilote Chekhchoukh-Messaoud de Béni Fouda. Par ailleurs, l'hôte de Sétif a tenu une réunion avec les agriculteurs et les responsables du secteur dans la wilaya de Sétif, où il a longuement écouté les doléances des fellahs. Dans son intervention, le ministre a tenu à préciser : “La production de la wilaya de Sétif à l'instar de celles d'autres wilayas du pays a, durant les dernières années, enregistré une croissance remarquable. Plusieurs paramètres ont contribué à ces résultats", s'est réjoui M. Benaïssa. Et d'ajouter : “La sécurisation des agriculteurs, l'élargissement des surfaces irriguées, la disponibilité de l'eau et l'amélioration des techniques de production constituent les principaux facteurs qui ont mené à la hausse de la production de céréales." Sadek DJERDI KHENCHELA : Les cambrioleurs des maisons arrêtés Les services de la deuxième Sûreté urbaine du chef-lieu de la wilaya de Khenchela ont interpellé trois éléments d'une bande spécialisés dans le cambriolage de maisons âgés entre 22 et 30 ans. Ces malfrats qui avaient longtemps semé la terreur parmi les citoyens ont été enfin mis hors d'état de nuire à l'issue d'une enquête minutieuse effectuée après les nombreuses plaintes déposées par la population. Présentés au parquet de Khenchela, les mis en cause ont été mis en détention préventive pour constitution de bande de malfaiteurs spécialisée dans le vol des biens d'autrui. M. Z.