Le bilan présenté est exhaustif et riche en chiffres qui intéressent plus les initiés que le consommateur qui tangue entre délestage, coupures intempestives de courant électrique et factures salées. La Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Ouest (SDO) vient de présenter son bilan de 2011, où il ressort un déficit de 9 600 milliards de dinars pour un chiffre d'affaires de 43 712 milliards de dinars réalisés. Avec ses 6 611 agents éparpillés à travers les 17 wilayas de l'ouest du pays, les 20 directions de la SDO tentent de satisfaire une demande de plus en plus croissante et des exigences de coût, qualité et sécurité qui s'imposent. Le bilan présenté est exhaustif et riche en chiffres qui intéressent plus les initiés que le consommateur qui tangue entre délestage, coupures intempestives de courant électrique et factures salées. Mais rien de cela sur le bilan. La direction a plaidé non coupable en invoquant les pertes dues à la fraude suite aux raccordements illicites de l'habitat précaire et de la fraude sur les réseaux et compteurs. 20,87 % de pertes en 2007 et 21,03 % en 2011 pour l'électricité, et 9,59 % en 2011 pour le gaz. Cependant, la bonne nouvelle est venue du côté de la poste puisque la SDO a enregistré 1 585 435 opérations d'encaissement des factures au niveau des bureaux de poste avec un montant de 4 019 382 556 MDA, soit une hausse de 8 % pour les opérations et 16 % pour le montant par rapport à 2010. Malgré les problèmes et les difficultés, la SDO a réalisé un taux de 2,46 % d'évolution du réseau électrique et 9,1 % pour le gaz. Côté investissements, ces derniers s'élèvent à 16 308 M/DA. Pour la wilaya d'Oran, la société a déjà entamé la réalisation de nouveaux postes HTB/HTA d'une puissance de 2,40 MVA à El-Kerma, Gdyel, Messerghine, Boutlelis et Chehaïria, ainsi que des subdivisions et plusieurs infrastructures pour améliorer la qualité de service au profit du client. D'autre part, le bilan fait ressortir un intérêt particulier pour le personnel féminin, où un millier d'agents sont actifs. Plusieurs d'entre elles occupent des postes de responsabilité. Toutefois, il faut rappeler que les impayés sont devenus un lourd fardeau pour la société. N B