Les cadres et militants du FFS, hostiles à la ligne actuelle du parti, ont estimé hier que “l'heure est venue pour mettre fin à la logique de confiscation de l'histoire et du pouvoir". “La construction d'alternative démocratique à la catastrophe nationale est une tâche politique d'urgence, seule à même de préserver notre jeune nation, de la libérer du despotisme et de la propulser au rang d'une grande puissance régionale", ont-il affirmé dans une déclaration rendue publique. Aussi, refusent-ils qu'“un instrument de lutte démocratique, le FFS, soit confisqué et instrumentalisé pour servir de béquille politique à un pouvoir despotique". Ils réitèrent leur appel à un grand meeting populaire le 12 juillet prochain au théâtre Kateb-Yacine de Tizi Ouzou. Ce meeting, sous les slogans “ni Etat policier, ni république intégriste", “pour la réhabilitation du politique" et “pour la préservation de la ligne originelle du FFS" sera animé par Djamel Zenati, Mustapha Bouhadef, Samir Bouakouir, Djoudi Mammeri, Ali Kerboua ainsi que d'autres cadres. K. K.