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Je t'attendais 44e partie
Publié dans Liberté le 11 - 07 - 2012

RESUME : Sabina est rentrée chez elle. Elle trouve son frère en train de ranger ses affaires. Elle se fâche après lui et lui reproche d'avoir violenté Yamina. Il décide de partir quelques jours chez un ami. Elle ne dira rien de ce qui est arrivé à leurs parents. Elle n'est pas fière de ce qu'elle a fait mais si elle a menti à la police, c'est pour lui éviter la prison. Elle ne comprend pas pourquoi il est devenu violent. Yamina, toujours à l'hôpital, ne cesse de penser à ce qui est arrivé. Elle a mal. En ouvrant les yeux, elle trouve un inconnu à son chevet...
-N'ayez pas peur, lui dit-il. Je suis venu prendre de vos nouvelles, la rassure-t-il. C'est moi qui vous ai découverte...Hamdoullah, vous allez vous en sortir !
Elle gémit de douleur, comme pour le contredire.
-Ne bougez pas, lui dit-il. Si vous voulez, j'appelle une infirmière ?
Mais Yamina lui fait un signe de la main, pour le retenir. Elle n'a pas besoin d'une infirmière. Elle a déjà pris son traitement et elle doit patienter, attendre que la douleur passe.
Elle lui montre un bloc-notes et un stylo posé sur la table. Il les lui apporte. Elle lui écrit un mot.
“Merci. Est-ce que je peux vous demander un service ?"
Ramdhan la rassure :
-Je ferais tout ce que vous voulez...
Yamina lui écrit avoir besoin d'affaires, pour son séjour à l'hôpital. Elle voudrait l'envoyer chez elle, pour qu'il lui en prenne. Mais il refuse.
-Il y a des boutiques, pas très loin, dit-il. Je vais vous acheter tout ce dont vous avez besoin ! Ecrivez-moi vos tailles...
Elle n'insiste pas. Elle lui écrit sa pointure, pour des pantoufles, sa taille pour un pyjama.
-De quelle couleur ?lui demande-t-il.
Sans importance, écrit-elle. Pourquoi faites-vous tout cela pour moi ?
- Parce que...hier soir, j'ai secouru une jeune femme ! Aujourd'hui, j'ai découvert une compatriote, dit-il. J'ignore encore de quelle région tu es mais peu importe, à partir de maintenant, tu as vers qui te tourner en cas de problème ! Connais-tu celui qui t'a agressée ?
La jeune femme ne répond pas.
-Sache que tu n'as pas à avoir peur, lui dit-il. Que tu le connaisses ou pas, maintenant, je suis là ! Je comprendrais que par peur, tu n'aies rien dit à la police ! Il mérite d'aller en prison ! Si tu ne l'as pas dénoncé à la police, c'est soit par peur soit parce que tu as d'autres raisons. Je respecte ton choix...Mais sache qu'à partir de maintenant, je serais là pour toi ! N'y vois pas de mal, lui dit-il. Je te protègerais comme un oncle !
Yamina ferme les yeux un moment. Elle tente de refouler ses larmes qui lui brûlent les yeux. De nouveau, il pose la main sur son bras avant de se lever.
-Je te laisse te reposer. Je repasserais plus tard, avec ce que tu m'as demandé, dit-il en agitant la feuille où elle lui avait tout noté.
La jeune femme lui fait un signe de la main tout en hochant la tête. Une fois seule, elle pense encore à tout ce qu'elle a vécu ces deux derniers jours. Elle a l'impression d'être à l'hôpital depuis une éternité.
Heureusement pour elle, le calmant finit par avoir raison d'elle. Elle dort quelques heures. À son réveil, elle trouve des paquets, sur la table. Ainsi Ramdhan était revenu. Il l'a laissée dormir. Elle sonne, voulant quelqu'un pour l'aider.
L'infirmière de garde vient la voir.
-Tu te sens mieux ?lui demande-t-elle.
Yamina hoche la tête puis prenant le bloc-notes, elle lui écrit vouloir se changer. L'infirmière l'aide à se changer puis elle revient avec son repas du soir, un bouillon de légumes qu'elle prend en utilisant une paille. De même pour son dessert.
Il en sera tous les jours ainsi, pendant un mois. Chaque jour, Ramdhan est venu lui rendre visite. Il lui apportait des journaux, des livres pour qu'elle ne s'ennuie pas. Yamina apprécie à sa juste valeur sa compagnie et les cadeaux qu'il lui apportait. Ils avaient pris l'habitude de discuter de choses et d'autres, en particulier de leurs familles.
La jeune femme lui a raconté sa vie, ses erreurs. Elle lui a aussi parlé de ses regrets, de sa famille qui lui manque terriblement. Si elle n'ose pas retourner là-bas, c'est par crainte d'être chassée. Elle comprendrait qu'ils lui en veuillent. Elle a humilié sa famille, chose qu'on ne pardonne pas. Si elle lui avait dit la vérité, c'est parce qu'elle n'en pouvait plus de la garder pour elle. Il était l'unique ami sur qui elle pouvait compter...
(À suivre)
A. K.
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