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Je t'attendais 40e partie
Publié dans Liberté le 07 - 07 - 2012

RESUME : Yamina est emmenée aux urgences. Elle est mal en point. Elle a la mâchoire fracturée. Le stomatologue lui fait un blocage bi-maxillaire avec des arcs métalliques. Elle devra les garder pendant un mois ou plus. Il décide de la garder en observation quelques jours. Une infirmière la conduit à sa chambre. Yamina a de la visite. Ramdhan est venu aux nouvelles. La police aussi...
- Bonsoir... Mais que faîtes-vous ici ? lui demande l'agent de police.
- Je me faisais du souci, répond Ramdhan. Avez-vous des nouvelles de sa famille ?
- Non, nous allons appeler ses contacts sur son portable, dit l'agent. Elle n'est pas en état de parler... Peut-être que nous trouverons le numéro de sa famille... ? Je vais appeler le dernier numéro composé ou entrant... Peut-être qu'on en saura un peu plus sur ce qui lui est arrivé ?
- Ce serait bien, murmure Ramdhan. Cette agression ne doit pas rester impunie... Il aurait pu la tuer ! Il lui a modifié le portrait !
Il se retient d'insulter.
- Si elle le connaît, il faut la forcer à donner son nom, lui dit-il. Elle ne doit pas avoir peur ! S'il reste en liberté, il pourrait recommencer !
- Lorsqu'elle ira mieux et qu'elle sera en état de parler, de comprendre, je ferais tout pour la convaincre ! répond l'agent. Ne vous en faîtes pas... nous le retrouverons et il sera, ou ils seront, punis !
- J'ai de la peine, pour elle, lâche Ramdhan. J'étais venu pour avoir de ses nouvelles. Je crois que je ferais mieux de repasser une autre fois !
- Oui, elle est faible et elle n'est pas en état de parler, dit l'infirmière. Vous devrez tous repasser demain ou après-demain... Elle a vécu un moment très difficile. Laissez-lui le temps de se ressaisir...
L'agent de police demande à jeter un coup d'œil au contenu de son sac. Il regarde dans ses papiers puis copie les numéros de son portable. Il le garde quand même, décidé à l'utiliser pour informer sa famille. Le reste, il le remet dans le sac à main avant de le confier à l'infirmière qui se charge de le ranger dans un bureau.
- Prenez soin d'elle, la prie Ramdhan avant de se décider à partir.
L'agent de police sort de l'hôpital mais ne part pas. Il cherche un coin tranquille d'où il peut appeler. Le dernier numéro reçu provient d'un portable. Il compose le numéro et tombe sur la boîte vocale d'une jeune femme. Il ne laisse pas de message. Il est décidé à la rappeler plus tard. Le second est un numéro de fixe. Il rappelle et se rend compte qu'il s'agit d'une cabine téléphonique.
Il appelle la centrale et leur demande de situer la cabine. Cinq minutes plus tard, on lui envoie l'adresse. Elle est située dans le quartier où Yamina travaille. Celui qui l'appelait pouvait même la voir. Sans doute était-elle trop occupée pour s'en rendre compte ? Qui pouvait la harceler ?
Un frère trop protecteur ? Un fiancé ou un mari jaloux ? Pourquoi ?
Qu'est-ce qui a pu déclencher autant de violence en lui ? Il aurait pu la tuer. Etait-ce son intention ? Ou était-ce juste pour lui donner une bonne leçon ?
L'agent ne retourne pas à l'intérieur de l'hôpital. Il se rend au commissariat pour écrire son rapport avant de rentrer chez lui. Le matin, Didier se rend au salon de coiffure qu'il trouve ouvert. Il trouve Sabrina en train de coiffer une cliente. Après les avoir saluées brièvement, il sort sa carte professionnelle et la lui montre de loin...
- Je suis à vous, dans cinq minutes, dit-elle. Il hoche la tête. Elle peut prendre son temps. Il jette un coup d'œil dans le salon, remarquant qu'elle ne semble pas tendue ni même gênée par sa présence. Tout est propre, bien rangé.
Sabrina en a déjà fini de coiffer sa cliente. Celle-ci est surprise par sa présence, ignorant qu'il est policier. Elle prend son temps, pour mettre sa veste, se parfumer avant de sortir son portefeuille. Elle paye puis part après leur avoir dit au revoir.
La coiffeuse se tourne vers lui.
- À votre service, lui dit-elle.
- Vous avez une collègue Yamina ?
- Oui, répond-elle. Mais elle n'est pas venue aujourd'hui...
- Cela ne vous inquiète pas ?
La jeune femme secoue la tête.
- Non, c'est son jour de repos... On travaille les week-ends, lui apprend-elle. Hier, je suis partie plus tôt que d'habitude, dit-elle. C'est elle qui a fermé...
- Vous avez de ses nouvelles depuis hier ? l'interroge-t-il.
- J'ai essayé de la joindre. Elle n'a pas répondu, lui dit-elle.
- Cela ne vous a pas inquiété ?
- Non, elle devait être occupée... Mais... pourquoi me posez-vous toutes ces questions ?
Lui demande-t-elle en pâlissant d'un coup. Il lui est arrivé un malheur ?
- Elle a été agressée, lâche-t-il d'un coup. Est-ce que vous savez si elle a quelqu'un dans sa vie ?
- Non...
- Je voudrais informer sa famille, dit-il. Avez-vous son adresse ?
- Sa famille vit en Algérie.
Je crois qu'ici, elle n'a personne !
- Elle est seule, sans famille, sans ami, conclut-il.
La victime idéale...
(À suivre)
A. K.
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