Ironie du comble. L'accession du Chabab de Témouchent en ligue deux n'a toujours pas été savourée par les fans du club. Et pour cause, la disparition du CRT qui vient de signer son retour en division nationale deux professionnelle se dessine à l'horizon. Tous les ingrédients d'une telle issue sont donc réunis. À commencer par le désintéressement des autorités locales qui ont carrément tourné le dos au nouveau promu lequel n'a même pas eu droit à une collation toute symbolique fut-elle. Alors que le délai de la période des engagements vient d'expirer puis rallongé de quelques jours, le CRT n'a toujours pas collecté la somme exigée par la LNF. Selon M. Drif en charge des affaires courantes de la S /SPA-CRT après la démission de M. Larbi Baki son P-DG, les 189 millions de centimes qui ont été débloqués par l'APC ne concerne pas le CRT mais le CSA. ‘‘C'est une subvention qui devait être débloquée en mars mais qui a été repoussée à cause du retard fait dans la présentation des bilans de cette instance sportive. Sinon pourquoi le Zidoria, l'autre club au statut amateur de la ville n'en a pas bénéficié'', s'est interrogé M. Drif. Ce dernier n'a pas caché sa désapprobation vis-à-vis du P-DG de la S /SPA-CRT démissionnaire “qui a libéré le joueur Hachem au profit du WAT, faisant fi du règlement interne qui conditionne toute libération à l'aval du reste des membres de la société''. De son côté, M. Ahmed Benzaâma, président de l'association des joueurs, actionnaire et membre du conseil d'administration de la S/SPA-CRT ne compte pas baisser les bras. Avec des membres influents que sont l'ex-international Seghier Baghdad qui a fait les beaux jours de l'ASMO, du MCO, du CRT et de l'EN militaire et l'ex-international Ameur Salem ainsi que Mehadji Kenadil, le président de l'ASAJ-CRT compte exercer une pression sur tous ceux qui ont le pouvoir de décision au niveau local afin d'éviter la disparition du CRT qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses. ‘‘Les pouvoirs publics ont le devoir de garantir et d'assurer la pratique sportive, en particulier la discipline du football qui demeure non seulement le sport roi mais est considéré comme un phénomène social qui continue de drainer les grandes foules de par le monde. L'épopée d'Omdurman en est la meilleure preuve''. Au sujet des créances revendiquées par M. Baki Larbi, M. Benzaâma Ahmed dit être entièrement d'accord. ‘‘Cependant, je demande à M. Larbi de mettre la somme dont il a bénéficié en contrepartie de la libération du joueur à la disposition du club pour lui permettre de s'engager. Ce montant devra figurer dans le bilan financier pour une éventuelle régularisation une fois les caisses du club renflouées''. M. L