Liberté : Qui est Veepro Holland ? Reinoud Van Gent : Notre rôle est de soutenir les exportations de génisses et bovins hollandais. À cet effet, les autorité délivrent les certificats, les exportateurs suivent exactement les règles vétérinaires garantissent la qualité de la génisse qui n'est pas atteinte par exemple par l'IBR, une infection qui affecte les bovins et qu'ils sont vaccinés contre les virus, contre l'IBR.span, contre l'IBR. R. Quel est le poids de l'activité élevage et production de lait en Hollande ? Notre pays compte 1400 000 vaches, 19 500 fermes. Chaque exploitation compte en moyenne entre 90 vaches, il y a des petites fermes (50 vaches) mais aussi des grandes fermes 450 vaches. La vache hollandaise produit en moyenne 10 000 litres de lait par an. L'activité génère annuellement un chiffre d'affaires de 6 milliards d'euros. Les exportations, elles atteignent 500 millions d'euros par an entre les constructions d'étables, les équipements et les ventes de bovins. La Hollande est le premier producteur de lait au monde en proportion de sa superficie. Les exportations de produits agricoles de la Hollande se chiffrent à 40 milliards d'euros par an. C'est l'un des plus grands exportateurs de produits agricoles au monde. Comment évaluez-vous la coopération entre la Hollande et l'Algérie dans ce domaine ? Nous avons un programme de coopération avec l'Algérie. Le lien est établi entre la filière algérienne de lait et élevage et l'université de Wageningen en vue d'un transfert de savoir-faire dans le domaine. À Annaba, un projet de réalisation de deux fermes laitières-pilotes est en cours d'exécution avec un soutien financier et un apport d'expertise de la partie hollandaise. La Hollande a une expérience reconnue dans le monde en matière de management des fermes laitières. À travers ce projet-pilote, c'est le savoir-faire hollandais en matière de management des fermes laitières qui sera transmis. L'Algérie a besoin de ce type de management pour booster sa production laitière. Quelles sont les principales innovations exposées par All Holland Dairy Show ? Je citerai quelques exemples. En Hollande, on trait 20% des vaches à l'aide de robots. Pour améliorer la fertilité, on utilise un système par compter les mouvements qui permettent de savoir instantanément par ordinateur si les vaches sont en chaleur et donc d'accélérer la gestation. On suit également par ordinateur l'alimentation de la vache. On peut savoir instantanément si le taux de protéines et matières grasses est adéquat. Ce qui permet de suivre, d'améliorer la lactation. Il est important que les Algériens viennent voir sur place l'intérêt de ces innovations et les améliorations dans les techniques d'élevage. Comment voyez-vous les perspectives de coopération entre les deux pays ? Nous sommes en train de mener des actions. Veepro est en train d'aider à la recherche de centre de formation hollandais pour les éleveurs algériens. Veepro a également envoyé un expert expérimenté en Algérie pour améliorer la gestion des étables. Nous espérons que cette coopération va s'intensifier. Car en Hollande, les Algériens trouveront les bonnes solutions pour améliorer la gestion des étables et améliorer la production de lait. Actuellement, nous exportons les génisses partout dans le monde : 50 000 génisses par an. Nous les vendons en France, en Allemagne en Tunisie, au Maroc et presque pas en Algérie. Les autorités algériennes ne nous sollicitent pas à cause du certificat sanitaire. Or, nous pouvons prouver que nos génisses sont vaccinées contre les virus et l'IBR avec une Marker vaccin morte, on peut faire la différence entre le vrai virus et une génisse qui a été en contact avec les vrais virus IBR. Dès que c'est régler, on verrait un important flux d'exportations hollandaises vers Algérie. Nous pouvons dépasser cette contrainte en offrant aux autorités algériennes la possibilité ou les solutions de vérifier si les génisses hollandaises ont été vaccinées contre les virus, contre l'IBR et si elles ne sont pas atteintes d'aucune infection. K. R.