Le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique vient d'élargir son réseau universitaire. En effet, la prochaine rentrée universitaire 2012-2013 sera marquée par l'ouverture de “nouvelles" universités. Pas moins de huit centres universitaires ont été promus au rang d'université, ce qui portera à 47 le nombre d'universités que compte le pays. Bouira, Ghardaïa, Khenchela, Khemis-Miliana, El-Oued, El-Tarf, Souk-Ahras et Bordj Bou-Arréridj sont les huit wilayas dont les centres universitaires ont été érigés en universités. Le décret exécutif y afférent a été signé au mois de juin dernier par le Premier ministre. La décision a été prise sur rapport de l'ancien premier responsable de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachid Harraoubia. L'article 39 modifié par l'article 4 de la loi 08-06 du 23 février 2008 stipule que “les centres universitaires sont des établissements d'enseignement supérieur appelés à être érigés en universités selon, en particulier, des critères pédagogiques et scientifiques. Cette érection a lieu sur rapport du ministre chargé de l'enseignement supérieur". Le fait d'être promu à un rang supérieur suppose que le centre a été doté de plus de moyens pour faire face à l'ouverture de nouveaux instituts ou facultés et l'accueil d'un nombre plus important d'étudiants. à sa création en 2005, le désormais ex-centre universitaire de Ghardaïa comptait uniquement deux instituts, à savoir celui des sciences humaines et sociales et celui des sciences commerciales. La nouvelle université de Ghardaïa comptera six facultés : droit et sciences politiques, lettres et langues, sciences et technologie, sciences de la nature, de la vie et de la terre, sciences sociales et humaines, sciences économiques et commerciales. Idem pour l'université de Bouira qui ouvrira, en plus de ces six facultés, un institut des sciences et techniques des activités physiques et sportives. Les nouvelles universités des autres wilayas compteront elles aussi les six facultés citées. La création de ces établissements de formation supérieure à travers plusieurs wilayas du pays garantira une bonne répartition géographique des étudiants et leur évitera l'éloignement. Fini le temps où le bachelier devait se déplacer à Alger pour poursuivre des études universitaires. Désormais, comme nous l'a dit un responsable au Mesrs, “ce n'est plus l'étudiant qui se rapproche de l'université, mais c'est l'université qui va vers lui". M B