Huit centres universitaires viennent d'être promus au rang d'universités Il s'agit de ceux de Bouira, El Tarf, El Oued, Bordj Bou-Arréridj, Souk-Ahras, Khenchela, Khemis Miliana et Ghardaïa. Les décrets exécutifs ont été signés le 4 juin 2012 par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, «sur le rapport du ministère de l'Enseignement supérieur», «après approbation du président de la République» et publiés dans le dernier Journal officiel (n° 35 du 10 juin 2012). En vertu de ces décrets, les centres universitaires qui ont préexisté à ces nouvelles universités ont été dissous. L'université de Bouira, première sur la liste, comptera une faculté des sciences et de la technologie, une faculté des sciences de la nature et de la vie et des sciences de la terre, une faculté des lettres et des langues, une faculté des sciences sociales et humaines, une faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, une faculté de droit et des sciences politiques et un institut des sciences et techniques des activités physiques et sportives. La même structure à quelques exceptions près est reproduite dans les autres universités. Cependant selon les spécificités locales, telle faculté est dédiée à l'agronomie ou à l'informatique. L'université jouit du statut d' «établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière». La création de ces 8 établissements de l'enseignement supérieur porte le nombre des universités en Algérie à 47 dont 21 sont implantées à l'Est, 16 au Centre et 10 à l'Ouest. L'est algérien se taille bien sûr la part du lion en terme de couverture universitaire, mais si l'on y ajoute les écoles nationales supérieures, la balance se rééquilibre au profit du Centre, puisqu'on y compte 15 établissements de ce rang contre 3 à l'Est et 1 à l'Ouest. Il existe 5 écoles normales supérieures (3 dans la région Centre et 2 dans la région Est), ce qui n'affecte en rien la répartition entre les régions. Rappelons, que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est sous l'intérim de Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, en remplacement de Rachid Harabouia, démis de ses fonctions, après son élection à l'APN le 10 mai passé. De l'avis de beaucoup de spécialistes, l'enseignement supérieur en Algérie a fait un bond quantitatif depuis l'indépendance, ce qui est loin d'être le cas en ce qui concerne la qualité. Les années 2000 ont vu les effectifs des étudiants se multiplier par 3. Actuellement le nombre des étudiants a atteint près de 1,3 millions (contre 2.725 au cours de l'année universitaire 1962-1963. En outre, les capacités d'hébergement ne suivent pas toujours, puisqu'on comptait 600 000 lits à la rentrée universitaire 2011-2012. Quant à l'encadrement pédagogique, l'effectif total du corps professoral dépasserait les 40 000. Huit centres universitaires viennent d'être promus au rang d'universités Il s'agit de ceux de Bouira, El Tarf, El Oued, Bordj Bou-Arréridj, Souk-Ahras, Khenchela, Khemis Miliana et Ghardaïa. Les décrets exécutifs ont été signés le 4 juin 2012 par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, «sur le rapport du ministère de l'Enseignement supérieur», «après approbation du président de la République» et publiés dans le dernier Journal officiel (n° 35 du 10 juin 2012). En vertu de ces décrets, les centres universitaires qui ont préexisté à ces nouvelles universités ont été dissous. L'université de Bouira, première sur la liste, comptera une faculté des sciences et de la technologie, une faculté des sciences de la nature et de la vie et des sciences de la terre, une faculté des lettres et des langues, une faculté des sciences sociales et humaines, une faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, une faculté de droit et des sciences politiques et un institut des sciences et techniques des activités physiques et sportives. La même structure à quelques exceptions près est reproduite dans les autres universités. Cependant selon les spécificités locales, telle faculté est dédiée à l'agronomie ou à l'informatique. L'université jouit du statut d' «établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière». La création de ces 8 établissements de l'enseignement supérieur porte le nombre des universités en Algérie à 47 dont 21 sont implantées à l'Est, 16 au Centre et 10 à l'Ouest. L'est algérien se taille bien sûr la part du lion en terme de couverture universitaire, mais si l'on y ajoute les écoles nationales supérieures, la balance se rééquilibre au profit du Centre, puisqu'on y compte 15 établissements de ce rang contre 3 à l'Est et 1 à l'Ouest. Il existe 5 écoles normales supérieures (3 dans la région Centre et 2 dans la région Est), ce qui n'affecte en rien la répartition entre les régions. Rappelons, que le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est sous l'intérim de Hachemi Djiar, ministre de la Jeunesse et des Sports, en remplacement de Rachid Harabouia, démis de ses fonctions, après son élection à l'APN le 10 mai passé. De l'avis de beaucoup de spécialistes, l'enseignement supérieur en Algérie a fait un bond quantitatif depuis l'indépendance, ce qui est loin d'être le cas en ce qui concerne la qualité. Les années 2000 ont vu les effectifs des étudiants se multiplier par 3. Actuellement le nombre des étudiants a atteint près de 1,3 millions (contre 2.725 au cours de l'année universitaire 1962-1963. En outre, les capacités d'hébergement ne suivent pas toujours, puisqu'on comptait 600 000 lits à la rentrée universitaire 2011-2012. Quant à l'encadrement pédagogique, l'effectif total du corps professoral dépasserait les 40 000.