Après avoir vécu une belle expérience en Algérie, où il avait dirigé la barre technique du Mouloudia d'El-Eulma, l'entraîneur bien connu Madjid Taleb, qui vit au Canada depuis de longues années est rentré chez lui à Montréal où il coule des jours heureux au sein de sa charmante famille qui lui a certainement manqué durant son long séjour au bled. Mais comme le football lui colle toujours à la peau, l'ancien coach du MCEE n'est pas resté inactif au Québec, lui qui est de plus en plus sollicité par les clubs et les associations de soccer pour encadrer des centres de formation et apporter sa touche personnelle aux séances d'entraînement de nombreuses équipes de la ville de Laval, située à quelques encablures de Montréal. Dans un pays où il est connu pour sa compétence et son professionnalisme, Madjid Taleb est très demandé pour assurer des “entraînements à la carte", notamment, pour les équipes d'élite qui disputent le championnat du Québec et qui font souvent appel à ses services dans le souci évident de relever leur niveau de compétition. Au siège de la Fédération de soccer du Québec, situé à Laval, le technicien algéro-canadien jouit toujours d'un grand respect comme nous avions eu l'occasion de le constater l'autre jour, où il était reçu par le directeur technique Eric Leroy, un technicien belge installé au Québec depuis quelques années déjà, dans le but évident de booster le soccer dans un pays où c'est le hockey sur glace qui est bien le ... sport-roi par excellence. “Ici au Canada, le football qu'on appelle le soccer bénéficie de gros moyens matériels et financiers et de gros progrès ont été enregistrés durant ces dernières années, mais il est terriblement concurrencé par le hockey sur glace qui reste le sport national par excellence", nous dira l'ancien entraîneur du MC El-Eulma qui pense toutefois que “le soccer a un bel avenir au Canada que ce soit chez les garçons ou chez les filles" comme le prouve d'ailleurs la belle qualification de l'équipe nationale féminine de soccer aux Jeux Olympiques de Londres, où les jeunes canadiennes rivalisent allègrement bien depuis quelques jours déjà en terre britannique avec les meilleures équipes de la planète. Mais si Madjid Taleb ne manque pas de boulot ni de sollicitation au Québec, il n'en demeure pas moins qu'il n'écarte pas l'éventualité de retourner travailler de nouveau en Algérie, lui qui aura vécu une aventure exaltante à El-Eulma, même s'il a connu une grosse frustration de fin de saison après avoir pourtant réussi une phase aller remarquable. “J'ai vécu des moments fabuleux à El-Eulma, et si c'était à refaire, je n'hésiterai pas un seul instant à le faire car avec un effectif assez limité, nous avions rivalisé avec les meilleurs clubs d'Algérie. C'est ce qui fait que je n'écarte pas l'idée de revenir au pays pour peu qu'une bonne opportunité se présente à moi, autrement dit un club qui présente un projet intéressant" avoue l'ancien joueur de Drâa-El-Mizan, qui, au demeurant, est actuellement en contact avec un club algérien, mais il hésite quelque peu entre la tentation de recharger ses batteries auprès de sa famille à Montréal et l'idée de tenter une nouvelle expérience footballistique en Algérie où le “football-passion" est une véritable drogue. M. H.