Un incendie d'origine indéterminée s'est déclenché samedi dernier vers 21h48 à l'imprimerie de la Banque centrale d'Algérie (BCA) provoquant d'importants dégâts matériels dans un bloc administratif de deux étages et d'un vaste local qui servait de stock. Le sinistre, qui s'est déclaré dans l'enceinte de cette institution, située à la rue des Fusillés au Ruisseau, n'a pu être maîtrisé sur le champ vu les dégâts et les flammes qui ont gagné les locaux. Et c'est grâce à une communication téléphonique émanant des habitants, faisant état d'une dense fumée qui se dégageait de ces locaux, que les services de la Protection civile se sont déplacés immédiatement sur les lieux. En effet, plus de 200 sapeurs-pompiers, des échelles aériennes, des équipements d'éclairage, des ambulances et 30 camions-citernes ont été mobilisés pour atténuer les flammes ravageuses. Les services de la Sûreté nationale, accompagnés des équipes de la Police scientifique, se sont également rendus sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts et tenter de trouver des indices pour les besoins des investigations. Car, une grande partie des lieux est touchée par ce sinistre, ce qui a rendu la tâche difficile aux sapeurs-pompiers d'accéder pour sauver les meubles surtout que des témoignages évoquent une explosion, vraisemblablement provoquée par le gaz qui a retenti de loin. Plusieurs responsables se sont déplacés sur les lieux du sinistre, dont ceux du ministère des Finances, des autorités militaires, de la Banque d'Algérie, de la DGSN et de la Protection civile. Fort heureusement, aucune perte humaine n'a été signalée lors de cet incendie. Toutefois, l'opération, menée par le colonel Lehbiri, DG de la Protection civile, a fini par payer puisque le site stratégique, à savoir l'imprimerie, a été sauvé et épargné des flammes. “Nous avons réagi immédiatement et nous avons mobilisé de gros moyens pour éviter la propagation des flammes vers les autres sites. Dieu merci, nous sommes parvenus à éteindre l'incendie après une lutte implacable contre les flammes qui se dégageaient des stocks de produits chimiques et qui servaient de matière première", a déclaré Sofiane Bekhti, responsable de la communication à la Protection civile joint par téléphone. F B