AIn Defla : La valse des maires continue à El-Attaf La mésentente entre les élus perdure durant ce mandat puisque cette localité est à son quatrième maire, soit un P/APC par année, et ce, pour se servir et non pour servir, indiquent d'une façon unanime les représentants des quartiers de ladite localité. Selon nos sources, suite au blocage des délibérations notamment concernant l'achat de camions-bennes pour le ramassage des ordures à El-Attaf-ville qui est devenu un grand douar. La wilaya a pris, récemment, l'initiative de regrouper les antagonistes (15 élus) dans le souci de poursuivre le développement local, malheureusement les 13 opposants ont brillé par leur absence sans d'autres explications. Au cours de cette réunion, en présence des journalistes, le SG de la wilaya a tiré à boulets rouges sur les élus qui ont introduit le retrait de confiance au maire la semaine passée à quelques jours des élections municipales. Il dira que la procédure engagée contre le maire est amplement entachée d'irrégularités puisqu'une commission de la wilaya a été déjà dépêchée sur les lieux et aucun grief n'a été reproché à l'actuel maire en poste depuis quatre mois. Le parc d'El-Attaf est paralysé et la collecte partielle des ordures est en cours grâce aux concours des communes limitrophes qui ont porté aide et assistance à la commune d'El-Attaf. Devant la dégradation de la situation, des employés du parc ont transmis un rapport alarmant au procureur de la République à l'encontre de certains élus ayant voulu éjecter les représentants dudit parc. Sur ce registre et suite au pourrissement de la situation, de par la prise en otage de la population qui ne sait pas à quel Saint se vouer, la wilaya a dépêché le représentant principal des 36 communes que compte la wilaya à El-Attaf pour débloquer la situation quant à l'aboutissement des projets de réalisation ayant trait à la rentrée scolaire. Un rassemblement des citoyens a été organisé au quartier Cheikh Benyahia et au stade communal durant la même journée pour soutenir le maire, tout en dénonçant les agissements de certains élus et leur décision incomprise, précipitée et dépourvue de sens qui s'est répercutée négativement sur le développement de la ville en perte de vitesse depuis l'année 2007. B. BOUZAR Boghni (Tizi-Ouzou) : Descente musclée des habitants d'Ath Mendès Les habitants d'Ath Mendès à quelques encablures de la ville de Boghni ont envahi, avant-hier matin, les lieux-dits Thiniri n'Mendès ou encore Azemmour, dans la vallée de Boghni. La cause, de nombreux bars clandestins touchant même les villageois dans leur intimité y ont été érigés illicitement. C'est à l'aide d'un bulldozer qu'ils ont procédé au démantèlement de ces cabanes qui sont à l'origine de rixes entre consommateurs et même entre “gérants". Après cette action musclée, ils ont bloqué toutes les voies dans ces oliveraies. Cette décision a été prise, samedi soir, après une réunion des sages et des comités d'Ath Mendès. La population de cette région a décidé de ne plus tolérer ce genre de comportement dans ces champs. “C'est un avertissement pour tous les autres", nous expliquera un contestataire. F. I. BEJAIA : Les habitants de la Cité douanière protestent Après un mois d'accalmie, la ville de Béjaïa a renoué, avant-hier, avec les mouvements de protestation. Le bal a été ouvert par les habitants de la Cité douanière. Ils ont tenu, durant toute la matinée, un rassemblement devant le siège de la wilaya. Ils voulaient attirer l'attention des autorités sur la dégradation du cadre de vie dans leur quartier. Leurs doléances : le raccordement au réseau de gaz naturel, la réfection de la route menant à la cité, la défectuosité du réseau électrique, le retard pris dans la réalisation de certains projets d'utilité publique mais aussi la prolifération et la multiplication des décharges sauvages. Il s'agit, a-t-on indiqué, de demandes maintes fois exprimées mais jamais prises en charge en dépit des engagements pris par les responsables locaux. Les protestataires ont décidé alors de maintenir leur mouvement jusqu'à ce que leur plateforme de revendications soit satisfaite. La même journée, les habitants de la localité d'Abainou, dans la commune de Timezrit, 40 km du chef-lieu de la wilaya, ont procédé, a-t-on appris de notre confrère Béjaïa-aujourdhui.com, à la fermeture du siège de l'APC. Ils réclamaient une meilleure prise en charge de leur village par les autorités locales. H. Kabir