La rentrée scolaire 2012-2013 dans la wilaya de Blida a été marquée, cette année, par la surcharge des classes, enregistrée particulièrement au palier secondaire. Dans certains lycées, comme celui d'Omar-Mellak, à Ouled Yaïch, les élèves ont été contraints de rejoindre une école primaire inoccupée. Par ailleurs, faute de réception à temps d'un lycée en phase de construction dans la ville de Meftah, les élèves se retrouvent à 49 par classe et dont certains ont été transférés vers l'annexe de l'école primaire mitoyenne, en vue de baisser la charge dans les classes. Et si l'un des lycées de la localité de Chiffa vient d'être renforcé par de nouvelles classes, celui de Béni Tamou a été renforcé par les dortoirs transformés en salles de cours. Cette bousculade dans les classes est justifiée par le fait que les élèves des deux systèmes pédagogiques (classique et fondamental) ont accès en même temps au secondaire. À Blida, le taux d'occupation a atteint une moyenne de 41 à 44 élèves par classes dans le secondaire. L'accueil des lycéens cette année à Blida a été compliqué surtout avec la fermeture de certains lycées pour des travaux de rénovation. À l'exemple du lycée Ibn-Rochd de Blida, dont les élèves seront obligés de poursuivre leurs cours au nouveau CEM Ben-Boulaïd. La fermeture du lycée Moufdi-Zakaria de Boufarik a suscité, quant à elle, la colère des enseignants et parents d'élèves qui refusaient sa fermeture et le transfert des élèves vers le lycée Ibn-Toumert. “Nous n'avons rien compris : comment se fait-il qu'un lycée, qui a une bonne réputation et qui obtient chaque année de bons résultats, soit fermé ou transformé en CEM", s'est interrogé un parent d'élève qui se trouve contraint, chaque matin, d'accompagner sa fille au lycée Zidane, un établissement qui se trouve sous l'emprise des délinquants et des vendeurs de drogue. “Nous avons 5 lycées à Boufarik, c'est énorme, alors qu'il y a un déficit en CEM. Donc, nous avons procédé à la fermeture de ce lycée avec l'autorisation du ministère", explique la directrice de l'éducation de la wilaya de Blida, qui avoue aussi que la fermeture du CEM Victor-Hugo pour des travaux a également provoqué le transfert de ses élèves vers le lycée Ibn-Toumert. Ce qui est à l'origine d'une grande pression sur cet établissement. Parmi les lycées en cours de concrétisation, deux seront livrés à Blida et Ouled Slama à la faveur de cette rentrée 2012-2013. Pour la directrice de l'éducation, la solution définitive à ce problème de surcharge des classes interviendra à la réception des onze lycées en phase de construction dans la wilaya, dans le cadre des programmes de 2009, 2010 et 2011. K. F