Encore une fois, un journaliste est victime de l'injustice et de l'arbitraire. Tayeb Bendjemaâ, correspondant à Khenchela du quotidien El Khabar, a été arrêté vendredi, à quatre heures du matin, dans sa chambre d'hôtel à Constantine à propos d'une affaire jugée il y a deux ans et pour laquelle un non-lieu a été prononcé. Il semblerait que cette interpellation découlerait d'un mandat d'amener qui n'aurait pas été annulé après le jugement. Suite à une garde à vue de près de 36 heures, Tayeb Bendjemaâ a été libéré samedi après-midi. Vivement préoccupé par ces harcèlements à répétition, le Conseil supérieur de l'éthique et de la déontologie appelle à l'élaboration, dans les plus brefs délais, du statut du correspondant local, seul à même de définir ses droits et ses devoirs et le mettre à l'abri des abus et des tracas. Le Conseil condamne, par ailleurs, avec la plus extrême vigueur, cette tendance à la répression policière, qui, dans ce cas précis, a transgressé la loi. Z. M. S.