Intervenant, hier, à la maison de la culture Taous-Amrouche de Béjaïa, lors du congrès fédéral de son parti, le premier secrétaire national du FFS, Ali Laskri, a juste effleuré la crise que traverse son parti. “Ceux qui doutent de notre ligne politique se trompent", a-t-il déclaré sans plus. L'orateur a préféré s'étaler beaucoup plus sur la participation de son parti aux dernières législatives et les prochaines locales. C'est ainsi qu'il a martelé que la participation de son parti aux législatives est “tactique". Pour le n°2 du FFS, la mission de la participation de son parti consiste à créer une dynamique dans la société. “La société algérienne épouse le problème du FFS qui se bat pour la Constituante aux fins d'une deuxième république", a-t-il soutenu en substance à ce sujet, soutenant que la présence des parlementaires de son parti doit se “fructifier". Ainsi, il soutient que beaucoup de dossiers attendent les parlementaires de son parti dont celui des disparus, de la situation des droits de l'Homme, etc. “Malgré la réconciliation nationale, le pouvoir a fini par être rattrapé. Il ne peut y avoir de réconciliation sans la vérité et la justice. Rien ne peut se faire dans l'impunité", a-t-il soutenu. Abordant les prochaines élections locales, l'orateur a invité les futurs maires de son parti à “créer un rapport de force" afin que les commis de l'Etat, les walis et chefs de daïra, ne se substituent plus aux élus du peuple. Sauf que M. Laskri a feint d'oublier que les codes communal et de wilaya ont “dépouillé" les élus locaux de toutes leurs prérogatives. Autre thème abordé dans son intervention est celui relatif à la situation qui prévaut au Maghreb et dans le monde. Pour le Maghreb, M. Laskri plaide pour l'ouverture des frontières. Les manifestations violentes des islamistes dans certains pays musulmans, après la sortie du film islamophobe, n'a pas laissé indifférent le numéro deux du FFS. L'orateur estime qu'il s'agit d'une provocation. Néanmoins, il appelle à “répondre par la non-violence". À l'issue de ce congrès fédéral du FFS de Béjaïa, les participants auront à élire le nouveau fédéral du parti à Béjaïa. Deux militants se sont portés candidats, dont Khaled Tazaghart, député fraîchement élu. Ce dernier est donné favori. L. O