Cette année, les Editions Barzakh font leur rentrée au Salon international du livre (Sila) avec plusieurs ouvrages intéressants qui ont trait à l'histoire. La maison édite, d'abord, des essais, notamment “Histoire de l'Algérie à la période coloniale", en coédition avec les Editions La Découverte (Paris). “Ouvrage collectif destiné à un large public sur l'histoire de l'Algérie à la période coloniale (1830-1962)", comme annoncé sur la quatrième de couverture du livre. Ce recueil collectif a été postfacé par Gilbert Meynier et Tahar Khalfoune, sous la direction de Abderrahmane Bouchène, Jean-Pierre Peyroulou, professeur agrégé et docteur en histoire (Paris), Ouanassa Siari Tengour, chercheur au CRASC (Oran), Sylvie Thénault, directrice de recherche au CNRS (Paris). à ce propos de ce livre, les éditions Barzakh ont indiqué qu'il est jusqu'à présent “un succès au Sila où les lecteurs se sont montrés curieux et sont venus en nombre le consulter, s'informer, l'acquérir... Souvent après avoir consulté la presse française qui s'est montrée particulièrement enthousiaste, et le livre connaît déjà un succès public indéniable (3000 exemplaires vendus en 3 semaines à peine selon La Découverte, un retirage en cours, ce qui est un exploit pour un ouvrage de ce volume et surtout en pleine rentrée littéraire)". L'ouvrage, qui rassemble au fil des 720 pages, 83 auteurs, marque “pour la plupart des critiques spécialisés un tournant dans la bibliographie concernant la colonisation française en Algérie". Les Editions Barzakh publient également les essais de Gilbert Meynier, notamment “l'Algérie au cœur du Maghreb classique", où ce professeur d'histoire expose “l'histoire de la société et du territoire de la future Algérie entre ces deux dates, période passionnante d'un Maghreb classique, où les Etats régionaux se construisent, se renforcent, se sophistiquent. L'auteur étudie comment la société connaît alors un achèvement inédit en termes d'organisation étatique, d'économie et de civilisation". D'un autre côté, la maison d'édition présentera une série de romans, dont “Au commencement était la mer" de Maïssa Bey, “le Remonteur d'horloge" de Habib Ayyoub, “le Dernier juif de Tamentit" d'Amin Zaoui, “les Voies de l'errance", une remarquable traduction signée Lotfi Nia, du roman de Abdelwahab Benmansour, paru initialement en arabe chez ce même éditeur. I A