La ville d'Azazga croule sous les ordures. Des amas de détritus jonchent les trottoirs de la ville. Une odeur nauséabonde agresse les narines à chaque coin de rue. En plus d'être une vraie menace pour la santé publique, une telle situation cause beaucoup de désagréments aux habitants. La décharge aménagée par les autorités locales dans un site naturel situé aux alentours de la forêt de Yakourène a été fermée par des citoyens du village Taddart le jeudi 6 septembre. Lancée à l'origine pour une durée provisoire, et ce, à cause de nombreuses oppositions citoyennes pour l'implantation d'un centre d'enfouissement technique, cette décharge cumule déjà trois ans d'existence. Les villageois de Taddart ont motivé leur acte de fermeture de la décharge par les nuisances que cela constitue pour la région. Le président de l'APC d'Azazga, M. Youcef Mezouani, a rendu public un avis en direction de la population locale pour l'informer qu'il se dégage de toute responsabilité quant aux conséquences qui pourront découler de la fermeture, depuis le 6 septembre par des villageois de Tadert et de Tazaghart, de la décharge publique de la commune. “Cette fermeture, menée pour l'énième fois sans préavis ni avertissement préalable par les mêmes personnes, compromet ainsi le ramassage des déchets ménagers à travers la ville et les villages d'Azazga, chef-lieu de daïra de plus de 35 000 habitants", pouvait-on lire dans la déclaration. Le maire rappelle, dans son document, que, pourtant, le choix du site de la décharge a été fait en coordination avec les comités des villages, avalisé sans commentaire même par les auteurs de cette fermeture, expliquant que “la viabilisation du site a coûté 18 000 000 DA au contribuable, auxquels viennent s'ajouter les autres frais de fonctionnement et de gestion, conformément aux critères requis pour ce genre d'emplacement (enfouissement, remblais, mise à niveau, etc.)." A I