Les télé-crochets musicaux sont nombreux, qu'il s'agisse de “Nouvelle Star" (adapté du format “Idol"), de “The X Factor", de “Star Academy", de “The Voice", de “Sing Off"... Récemment, plusieurs pays ont acheté les droits d'adaptation de “Farm Factor", un nouveau concept qui permettra d'élire le meilleur fermier de l'année. Mais le concept se décline à l'infini et une nouvelle recherche de star va bientôt être lancée. Cette fois, il va falloir trouver... le prochain Bill Gates ou le prochain Steve Jobs ! C'est le pari que se sont lancé le rappeur will.i.am et le producteur Simon Cowell, déjà derrière “The X Factor" et “Incroyable Talent". “Nous travaillons actuellement sur un projet appelé pour X Factor Tech – et ça va être hors norme ! Le chant et les performances techniques ça créer quelques emplois, mais cette émission va être beaucoup plus que ça. Il s'agit d'entrer en contact direct avec les jeunes et de leur donner une plate-forme pour s'exprimer. Que ce soit en sciences ou en mathématiques...", a annoncé le leader des Black Eyed Peas au quotidien britannique The Sun. “L'idée est de partir à la rencontre de jeunes et leur donner une plateforme pour s'exprimer, qu'il s'agisse de science ou de mathématiques", a-t-il ajouté. Une collaboration étonnante entre les deux hommes : au Royaume-Uni, Simon Cowell est notamment le producteur de “Britain's Got Talent", qui a souffert lors de ses premières confrontations avec “The Voice". La première saison britannique du télé-crochet avait notamment fait appel pour son jury à... will.i.am, qui était donc programmé en frontal avec l'émission de Simon Cowell. Mais après un rapport de forces en faveur du rappeur, “The Voice" avait vu ses audiences dégringoler au fil des semaines. Par ailleurs, Will.i.am a toujours pris des initiatives technologiques sur scène au cours des dernières années. Il est actuellement “Directeur de l'innovation créative" chez Intel, et il a récemment conçu une chanson “ringarde" qui a été la première à être transmise à travers l'espace. Espérons seulement que cet étalage de bonnes volontés survive aux impératifs d'audimat, et que la culture technologique ne sera pas relayée au rang des cultures pop déjà mortes.