Après la délocalisation de leur centre d'examen : Le lycée de Béni Douala paralysé par une grève depuis une semaine Le lycée Imache Amar de Béni Douala, à une vingtaine de kilomètres au sud de la ville de Tizi Ouzou, est paralysé depuis maintenant une semaine par une grève des élèves. Selon le président de l'association des parents d'élèves, Berdous Kaci, les 1 273 élèves scolarisés dans ce lycée refusent catégoriquement mais légitimement de rejoindre les bancs des classes depuis l'annonce de la décision de délocalisation du centre d'examen du bac de ce lycée vers les lycées du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou. Une assemblée générale des parents d'élèves est convoquée pour ce samedi 13 octobre afin de permettre de débattre de la situation. “La revendication de maintien du centre d'examen du bac à Béni Douala est des plus légitimes tant il clair qu'en raison de l'éparpillement, l'éloignement et même l'isolement de nombreux villages peu d'élèves réussiront à rallier le chef-lieu de wilaya à l'heure le jour du bac", explique le président de l'association qui précise que le lycée en question compte pas moins de 330 candidats au bac éparpillés dans les 33 villages des trois communes de Béni Douala, Béni Aïssi et Aït Mahmoud. Le même président de l'APE déplore également le fait qu'une semaine après le début de cette grève aucun responsable du secteur n'a daigné se rapprocher dudit lycée pour tenter de désamorcer la situation. En effet, à écouter le directeur de l'éducation de la wilaya parler de son secteur, lors de la dernière session APW, c'est à croire que le secteur qu'il dirige vit une situation reluisante. S. LESLOUS Travaux de l'APW de Médéa : Une session sur un air de fin de mandat Les travaux de la 2e session ordinaire de l'APW de Médéa se sont déroulés, lundi dernier, dans une ambiance de fin de mandat avec une allocution du président débordant d'envolées lyriques. L'assistance composée d'élus, des membres de l'exécutif et de représentants de la société civile, a été invitée à observer une minute de silence à la mémoire de l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid, et à suivre la lecture de la Fatiha par un imam. Le président de l'APW, Ali Boudine, dira avec beaucoup de poésie, que la séparation est toujours douloureuse et qu'il est souvent difficile de trouver les mots pour dire au revoir à ceux qui ont fait l'engagement d'accomplir leur mandat pour servir les populations de la wilaya. Donnant lecture des points inscrits à l'ordre du jour portant sur l'exécution des décisions précédemment prises, les PDAU de certaines communes, le budget primitif de la wilaya et l'affectation de certains terrains d'assiette, il esquissera un bref bilan du mandat de l'institution. “L'APW a utilisé une feuille de route qu'il lui a permis d'insuffler une dynamique au développement de la wilaya basée sur la bonne gouvernance. Ce qui a permis d'arriver à réduire les pressions qui existaient en matière de logement, d'éducation, de désenclavement, d'infrastructures de jeunesse, etc." Les résultats acquis dans le cadre du mandat de l'assemblée ont été rendus possibles grâce aux efforts déployés en coordination avec les différents organes de l'Etat et à la stabilité et à la cohésion qui ont caractérisé les différentes parties représentées au sein de l'institution élue. M. Brahim Merad, wali de Médéa, reconnaîtra que le mandat de l'APW qui s'achève est un maillon de la chaîne qui s'est formée autour de l'effort de développement dans un esprit de démocratie associative. Faisant une présentation de quelques opérations du programme inscrit au profit de la wilaya, il dira que les choses se déroulent normalement et que seul le secteur de l'enseignement supérieur accuse des retards importants. Car, dira-t-il, des améliorations ont touché tous les autres secteurs comme le confirment certains taux, notamment en AEP avec 95%, assainissement avec 96%, scolarisation avec plus de 94%, etc. M. EL BEY