Les membres du Conseil des gardes communaux se sont réunis en fin de semaine à Blida avec les directeurs centraux du ministère de l'Intérieur. Au cours de cette rencontre restreinte, les deux parties sont arrivées à régler un certain nombre de points liés à la plate-forme de revendications présentée par les gardes communaux. Selon Aliouet Lahlou, porte-parole des gardes communaux, l'accord entre les deux parties porte sur le départ à la retraite anticipée de 54 000 gardes communales et 22 000 autres vont intégrer les rangs de l'ANP en assimilé. Le reste des gardes communaux vont pouvoir toucher leur salaire intégral en attendant leur affectation par le ministère de l'Intérieur vers des sociétés publiques où ils vont être recrutés comme des agents de sécurité. “Tous leurs droits de salariés vont être garantis. Ceux qui vont intégrer les rangs de l'ANP vont pouvoir bénéficier, par exemple, des mêmes avantages sociaux que les militaires", a précisé le porte-parole. Selon lui, tous les gardes communaux qui ont été suspendus après une longue maladie professionnelle tout comme ceux des victimes du terrorisme vont pouvoir réintégrer pour qu'ils puissent toucher leur salaire et bénéficier des avantages. Les dépassements enregistrés dans certaines wilayas par les services de l'administration et qui ont privé les gardes communaux de leurs droits ont longuement été évoqué par les représentants des gardes communaux qui assurent le soutien et la compréhension des représentants du ministère de l'Intérieur, lesquels avaient promis de remédier à cette situation. “Il est clair qu'on n'a pas tout obtenu, mais on a arraché pas mal de points essentiels aussi. Ceci dit, nous n'avons pas baissé les bras pour obtenir les trois points restants : la prime d'astreinte évaluée entre 40 et 45%, la révision de la classification du garde communal de la catégorie 6 à la catégorie 12 et les œuvres sociales auxquelles nous cotisons chaque mois et nous n'avons rien vu au retour", a déclaré Aliouet Lahlou, qui confirme la suspension du mouvement de protestation jusqu'après les élections locales. Pour lui, le ministère de l'Intérieur affiche sa disponibilité à prendre en charge tous les problèmes des gardes communaux durant les rencontres à venir. K. F