D�j� qu�il n�a pas cess� de br�ler des mois durant, le torchon entre les gardes communaux et le minist�re de l�Int�rieur continue de br�ler apr�s les derni�res d�clarations de Daho Ould-Kablia, samedi. M. Kebci - Alger (Le Soir)- Dans une d�claration rendue publique hier, proc�d� dont elle a rarement pour ne pas dire jamais us�, la coordination nationale du corps des gardes communaux a vivement r�agi aux propos de Daho Ould-Kablia. Qualifiant d�incendiaires les propos du ministre qui les aurait trait�s, en marge de la r�union qui l�a regroup� avec des walis, d�indisciplin�s et d�avoir politis� leur mouvement de revendications, les gardes communaux estiment qu�Ould Kablia �n�engage que sa propre personne et pas une institution de l�Etat d�un pays de droit�. Une institution comme toutes les autres et qui sont rest�es debout gr�ce aux �sacrifices des �l�ments des gardes communaux qui ont r�pondu � l�appel de la nation pour sauver la R�publique et continuer ainsi le combat de nos anc�tres pour la libert� de notre ch�re patrie�. Pour les �ridjal waqifoun�, �le mot politique n�effraie et ne d�range plus�, osant m�me affirmer, par la voix de leur porte-parole national, �que les derniers d�crets ex�cutifs (12-340 du 11 septembre 2012 fixant les conditions et modalit�s d�octroi des pensions de retraite proportionnelles exceptionnelles aux agents de la garde communale et 12-340 du 11 septembre 2012 fixant les conditions et modalit�s d�octroi des pensions de retraite proportionnelles exceptionnelles aux m�mes agents) se veulent comme une volont� d�en finir avec ce corps qui semble g�ner�. �On veut effacer et s�accaparer la lutte anti-terroriste pour l�offrir comme un cadeau sur un plateau d�argent aux gens qui r�vaient de faire de l�Alg�rie Kaboul�, poursuivra Lahlou Aliouet. Pour ce dernier, ces d�crets modifiant le r�gime indemnitaire et les conditions d�octroi de la retraite proportionnelle exceptionnelle aux �l�ments de la garde communale publi�s r�cemment au Journal officiel ne sont qu�une traduction l�gale des r�solutions de la r�union des coordinateurs nationaux du corps au minist�re de l�Int�rieur, � l�origine de leur d�campement de Boufarik, o� ils �taient regroup�s quinze jours durant, fin juillet et d�but ao�t derniers. �Le calcul de la prime d�astreinte au taux de 60 � 75 % donne une augmentation de 3 000 DA. Ce que les gardes communaux ont toujours rejet�, celle-ci n��tant pas de nature � valoir les 16 heures suppl�mentaires travaill�es�, affirme notre interlocuteur. Il en est de m�me concernant la retraite proportionnelle exceptionnelle puisque, encha�ne Aliouet, cette derni�re se devait de profiter �� tous les �l�ments r�unissant 15 ann�es d�exp�rience, sans aucune condition, comme convenu lors des discussions�. Pour lui, �les derniers d�crets publi�s au Journal officiel n�apportent rien de nouveau et se veulent une fa�on de tromper l�opinion publique et les �l�ments de la garde communale�. L�invitation de l�int�rieur d�clin�e Autre raison du courroux des gardes communaux, le point li� � leur red�ploiement. Aliouet affirme qu�au d�but, il �tait question du libre choix pour le garde communal d�opter pour l�ANP ou pour les administrations publiques et autres entit�s �conomiques en tant qu�agent de s�curit� avec le m�me salaire � percevoir. Ce qui est loin d��tre le cas, regrette notre interlocuteur qui fera part d�une rencontre, aujourd�hui, au minist�re de l�Int�rieur. une invitation que la majorit� des membres du conseil national consultatif des gardes communaux d�clinent, demandant � leurs coordinateurs nationaux de ne pas se rendre au si�ge du minist�re de l�Int�rieur en signe de m�contentement de la corporation. A la place, il est pr�vu, dira encore Aliouet, des sit-in locaux dans tous les chefs-lieux de wilaya.