MILA : Arrestation d'un ressortissant africain pour escroquerie Un malfaiteur originaire de l'Afrique subsaharienne a été inculpé, en début de semaine, à Mila, pour escroquerie. Le malfaiteur, dont la nationalité n'a pas été divulguée, a subtilisé à un commerçant de la ville une somme d'argent en monnaie nationale et en euros d'une valeur de 120 millions de centimes et plus de 300 g de bijoux en or. Pour la genèse, tout a commencé par un courriel ( message électronique ) envoyé à la boîte email de la victime par une personne qui prétendait être l'épouse d'un haut fonctionnaire de l'Etat dans un pays de l'Afrique noire et qu'elle projetait de lancer des projets d'investissement en Algérie. Quelques semaines après, la victime reçoit la visite de deux individus qui se déclinent comme étant des enfants de la famille africaine qui veut investir en Algérie et lui demandent de verser dans un compte bancaire une somme d'argent pour qu'ils l'associent aux futurs projets d'investissement. Ce que la victime a fait en versant, en plusieurs tranches, une somme équivalente à 120 millions de centimes en dinars et en devises, comme il remit à ses hôtes plus de 300 g de bijoux en main propre. La supercherie découverte, l'infortuné commerçant déposa une plainte auprès de la brigade économique de la police à Mila qui réussit à remonter la filière des escrocs, dont le principal instigateur a été arrêté et écroué, lundi, par le procureur de Mila. La police précise, dans un communiqué de presse, que le réseau de malfaiteurs compte six personnes, des ressortissants étrangers entrés sur le territoire national clandestinement, et que les investigations se poursuivent pour l'arrestation des cinq autres complices qui sont toujours en fuite. Kamel BOUABDELLAH KHENCHELA : Les étudiants en grève Avant-hier, les étudiants de la faculté des sciences économiques et de gestion de l'université Abbès-Laghrour de Khenchela ont répondu à l'unanimité à l'appel de débrayage lancé par leur représentant, l'Union générale des étudiants algériens (UGEA). Les protestataires ont soumis à travers un communiqué rendu public, une plate-forme de revendications dans laquelle ils ont mis l'accent sur la situation déplorable qui prévaut, selon eux, dans cette faculté. Les revendications ont trait à l'imposition de nouveaux critères de passage des étudiants de système (LMD), le refus de l'application de la décision ministérielle sur la transition du système classique vers le nouveau système (LMD). “Nous exigeons une intervention rapide du ministère de l'Enseignement supérieur pour mettre fin aux dispositions abusives et irresponsables de la commission de délibérations, qui représentent le point noir du système LMD", indique le communiqué. Selon les étudiants grévistes, la grève étant l'ultime recours préconisé par le bureau de cette organisation estudiantine, qui a tenté en vain d'attirer l'attention des responsables de l'université sur “l'absence" de normes dans l'évaluation et la notation des étudiants lors des examens. Désertes étaient, hier, les classes de l'Institut d'informatique. L'UGEA promet de faire durer cette situation une semaine durant et de reconduire le mouvement si d'ici là rien n'est fait. M. Z. BORDJ BOU-ARRERIDJ : Commémoration du 1er Novembre Des festivités sont prévues à Bordj Bou-Arréridj pour commémorer le 58e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Un peu partout à travers la wilaya, les autorités locales s'affairent à concocter un programme à la hauteur de l'événement. Inauguration de stèles à la mémoire des martyrs, veillées artistiques, conférences-débats sur l'histoire de l'Algérie et baptisation de plusieurs structures et rues aux noms de martyrs et moudjahidine. Aujourd'hui, plusieurs réalisations seront inaugurées et d'autres lancées symboliquement à cette date par le wali, M. Azzedine Mecheri. Chabane BOUARISSA