Sur initiative du haut commissariat au développement de la steppe, en collaboration avec l'union internationale de la conservation de la nature (UICN) et avec l'appui du mouvement écologique algérien (MEA), il est prévu, à partir d'aujourd'hui, et pour une durée de six jours, la tenue du premier symposium international sur la gestion durable des parcours et nappes alfatières, un rendez vous qui s'inscrit, d'après ses concepteurs, en droite ligne avec la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance nationale. D'après le communiqué de presse établi à cet effet, ce rendez vous prévu sous le haut patronage du Ministre de l'agriculture et du développement rural, réunira différentes compétences venues de plusieurs pays possédant un capital expérience non négligeable dans le domaine de la préservation des écosystèmes steppiques, à l'instar de l'Espagne, de l'Argentine, des Etats-Unis et de la Tunisie, et ce en plus de certains chercheurs algériens établis à l'étranger ou travaillant dans des universités nationales comme celle de Houari Boumediene ou Boumerdès. En matière d'objectifs, plusieurs points seront traités à commencer par l'état des lieux des acquis en matière d'investissements injectés par les pouvoirs publics pour réduire, un tant soit peu, l'avancée du désert et la restauration et réhabilitation des écosystèmes menacés de dégradation, notamment ces dernières décennies. Des exemples de réussites à travers le monde, comme l'Espagne et l'Argentine notamment, seront présentés comme modèles afin de situer les points forts et les échecs enregistrés à travers les différents programmes et politiques prônés dans notre pays jusqu'à ce jour. D'ailleurs, d'après le programme tracé lors de ce symposium, en plus des communications prévues, des sorties sur terrain seront assurées pour évaluer les résultats en matière de restauration des écosystèmes pour déboucher, éventuellement, sur des recommandations ayant trait à la gestion durable et efficace des nappes alfatières et des parcours steppiques, de plus en plus menacés par la désertification. Aussi, il sera question de discussion des possibilités de partenariat entre les institutions nationales et internationales dans le domaine de la préservation et développement des parcours. Nous y reviendrons... A. M