La formation-pilote de formateurs en sécurité nucléaire s'est achevée, jeudi 15 novembre 2012, à l'Institut national de police criminelle (INPC). Présidée par le général-major Abdelghani Hamel, directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), en présence de hauts cadres du ministère des Affaires étrangères et de plusieurs départements ministériels concernés, cette rencontre a vu la participation d'une quarantaine d'officiers relevant de la Sûreté nationale, des Douanes algériennes et de la Protection civile, et ce, pour “renforcer l'esprit de prévention et de collaboration intersectorielle indispensable à toute stratégie efficiente en matière de sécurité nucléaire". Selon un communiqué transmis à notre rédaction par le département de communication de la DGSN, des certificats ont été remis aux participants par les hauts responsables du secteur et les représentants du Centre commun de recherche de l'UE, coorganisateur de cette formation. “L'objectif de cette formation est de constituer une équipe de spécialistes en sécurité nucléaire, dans le cadre d'une stratégie de formation de spécialistes des risques CBRN." En d'autres termes, il s'agit de définir les nouveaux enjeux de la sécurité nucléaire, notamment aux frontières, contre les risques chimique, biologique et bactériologique qui pourraient menacer l'intégrité nationale, régionale et internationale. La DGSN, dotée d'outils modernes et efficaces en la matière, ajoutés à sa puissance en renseignements, et par le biais de M. Hamel, a insisté à ce que “cette formation et le développement d'une ressource humaine qualifiée soient un facteur central dans toute stratégie efficiente en matière de sécurité nucléaire". D'ailleurs, M. Hamel, selon le même document, a rappelé que “cette formation s'inscrit dans le cadre du projet-pilote de renforcement de la sécurité nucléaire aux frontières, qui donnera lieu à l'acquisition de nouveaux équipements de détection au niveau des plateformes portuaires et aéroportuaires et nécessitera, par conséquent, un personnel hautement qualifié pour la prise en charge de cet équipement". Il faut rappeler que cette formation a été assurée par des experts de l'AIEA, Interpol et du Centre de recherche de l'UE, mais également par des experts de l'USTHB et du ministère de l'Energie et des Mines. Cela va sans dire que “la contribution de la société Mirion Technologies, qui a fourni l'équipement requis pour cette formation pilote, a permis d'atteindre un niveau qualitatif appréciable à la satisfaction des organisateurs et des participants", souligne-t-on. L'efficacité étant misée sur l'élément humain, la DGSN précise que “la particularité dans cette formation est l'implication de plusieurs secteurs au plan national, à savoir la DGSN, les Douanes algériennes, la Protection civile et les transports. L'objectif étant de renforcer l'esprit de collaboration intersectorielle entre les différents intervenants en matière de sécurité nucléaire au niveau national". F B