Dans plusieurs autres localités, des maisons ont été inondées alors que d'autres ont tout simplement été évacuées à cause des fissures causées par l'infiltration des eaux. Le rituel est ancré : dès que les pluies s'abattent sur une quelconque région, les dégâts matériels se font immédiatement ressentir. À tel point que des gouttelettes d'eau créent la panique et d'énormes embouteillages. Mais ce qui s'est passé à Mascara, Saïda, El-Bayadh et Sidi Bel-Abbès relève du déluge. Et pour cause, quatre ponts se sont carrément effondrés, isolant des localités, donc des populations, des écoles, des hôpitaux ou encore des maisons sérieusement atteintes par les inondations, selon la Gendarmerie nationale. En effet, à Mascara, l'effondrement du pont de Sidi-Salem a contraint les autorités à fermer la RN7, reliant Aïn Frass à Aïn Fekkan, à hauteur d'Oued Sidi-Salem. Idem à Saïda, où l'effondrement du pont El-Kahla et le débordement de l'oued Melouk ont poussé les pouvoirs publics à fermer plusieurs axes routiers, notamment la RN94, reliant Youb à Telagh (Sidi Bel-Abbès), à hauteur du pont El-Kahla, et le CW36, reliant Hounet à Sidi-Boubekeur. À Sidi Bel-Abbès, l'effondrement du pont d'Aïn Bente Es-Soltane a provoqué également la fermeture de la RN109, reliant Merine à Oued Taourira, à hauteur d'Oued Aïn Bente Es-Soltane. Un autre pont a également été endommagé dans la wilaya d'El-Bayadh. Selon la même source, la dégradation d'un pont traversant Oued Seguer et le débordement de l'oued El-Gharbi ont causé la fermeture de la RN6-B, reliant Labiodh Sidi-Cheikh à Béchar à hauteur de l'oued El-Gharbi et la RN107, reliant El-Bayadh à Ghardaïa, près du village Douiret Lahbar, relevant de la commune de Brezina. Dans le Grand-Sud, l'oued Zouzfana s'est violemment réveillé pour carrément déborder sur le CW12, reliant les RN6 et RN6-B, à Oued Zouzfana, dans la circonscription même de Béchar. Il faut noter que, dans plusieurs autres localités, des maisons ont été inondées alors que d'autres ont tout simplement été évacuées à cause des fissures causées par les infiltrations des eaux. Quant aux embouteillages et autres désagréments, on notera d'emblée cette circulation infernale sur les deux périphériques de la capitale où les flaques d'eau ont rétréci la chaussée, contraignant les automobilistes à charger la bande d'arrêt d'urgence. La prudence est de mise. F B